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Environ 20 000 personnes ont manifesté devant le Parlement géorgien pour le cinquième jour consécutif d'opposition au président Mikheïl Saakachvili. Le mouvement avait semblé perdre en intensité pendant le week-end.

REUTERS - L'opposition géorgienne a annoncé lundi son intention d'organiser des manifestations quotidiennes de protestation devant la présidence pour obliger le chef de l'Etat, Mikheïl Saakachvili, à démissionner de son poste.
 

Lundi, quelque 20.000 personnes se sont rassemblés devant le Parlement pour la cinquième journée consécutive. Les dirigeants de l'opposition, qui reproche au chef de l'Etat une dérive antidémocratique et sa gestion de la guerre d'août 2008 contre la Russie à propos de l'Ossétie du Sud, ont indiqué que les manifestations se poursuivraient jusqu'à son départ.
 

"De cette façon, il entendra nos voix bien plus fort", a expliqué Kakha Kukava, qui fait partie du collectif d'une dizaine de formations participant à la campagne de protestation contre l'homme arrivé au pouvoir à la faveur de la "révolution de la rose" de 2003 à Tbilissi.
 

Cette campagne de protestation a débuté jeudi avec une foule d'environ 60.000 personnes. Le lendemain, ils étaient 20.000 à bloquer la principale artère de la capitale et les axes menant à la présidence et au bâtiment de la radio-télévision d'Etat.
 

Ce week-end, le mouvement anti-Saakachvili avait paru s'essoufler, certains leaders de l'opposition donnant des signes de vouloir dialoguer avec le président pour négocier une solution de sortie à la crise qui est suivie de près par les Occidentaux et la Russie.