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La mission de maintien de la paix au Mali, conduite par l’ONU, souffre d’un manque de matériel et d’hommes, mettant en péril la fragile stabilité du pays. Des renforts ont été demandés mercredi au Conseil de sécurité.

Les Nations unies ont demandé mercredi 16 octobre au Conseil de sécurité des renforts humains et logistiques à sa mission de maintien de la paix au Mali, afin de permettre au nord du pays de retrouver la stabilité et de protéger les civils contre les attaques de groupes armés, en particulier djihadistes.

Mali: pour le chef de la #MINUSMA, en dépit de progrès, le « vrai travail » ne fait que commencer

— Nations Unies (ONU) (@ONU_fr) October 16, 2013

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a officiellement pris le 1er juillet le relais de la force de maintien de la paix africaine, mais seuls 5 200 militaires sont actuellement sur le terrain, alors que l'Onu en a prévu 12 600.

"Nous sommes confrontés à des graves difficultés", a déclaré Bert Koenders, envoyé de l'ONU au Mali, au Conseil de sécurité. "La mission manque de moyens essentiels - comme des hélicoptères - pour faciliter un déploiement rapide et l'accès aux zones reculées, afin d'assurer la protection des civils. La constitution des troupes devra s'accélérer."

La mission a souffert en août du retrait de quelque 1 200 soldats nigérians, retournés dans leur pays, également pour combattre une insurrection islamiste. Le mois dernier, 150 militaires tchadiens ont en outre abandonné leurs postes pour demander une rotation des troupes.

La France a relativisé au début du mois une recrudescence des troubles dans le nord du Mali, notamment des heurts entre l'armée et les touaregs laïcs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), et elle a réitéré sa confiance au président Ibrahim Boubacar Keita, élu en août.

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Les hommes d'affaires maliens espèrent un renouveau économique
Mali : la mission des Nations unies réclame des renforts humains et logistiques

Reuters