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Au moins 39 personnes ont été tuées mercredi dans des attaques en Irak, dont une trentaine dans un attentat suicide contre une mosquée chiite à Bagdad. Les violences atteignent cette année des niveaux jamais vus depuis cinq ans.

Au moins trente personnes ont été tuées mercredi 11 septembre en Irak, dans un attentat suicide à la bombe contre une mosquée chiite à Bagdad, ont indiqué des sources sécuritaires et médicales. L'auteur de l'attentat suicide, qui a également fait plus de 50 blessés, dont plusieurs dans un état critique, a fait exploser sa charge à l'entrée de la mosquée Al-Tamimi, dans le quartier mixte de Kasra, au sortir des prières du soir.

Un second kamikaze, repéré par la foule, a été abattu avant de pouvoir agir. "Après que le premier kamikaze a fait exploser sa charge, la foule en a abattu un second qui tentait de pénétrer dans la mosquée. Puis ils ont brûlé son corps", a déclaré un colonel de police sous le couvert de l'anonymat. Fin août, lors d'une vague d'attentats à la voiture piégée dans la capitale, un homme qui venait de garer une de ces voitures avait également été rattrapé par la foule, lardé de coups de couteau, son corps accroché à un poteau et brûlé.

Mercredi, encore au moins neuf personnes ont été tuées dans d'autres attaques, notamment dans le nord du pays.

Les violences qui endeuillent quasi-quotidiennement l'Irak depuis le début de l'année sont les plus meurtrières depuis 2008, avec plus de 4 000 morts depuis le début de l'année, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources médicales et de sécurité.

Avec dépêches