L’équipe de France de basket est dans la dernière ligne droite de sa préparation avant l’Euro qui va se disputer en Slovénie du 4 au 22 septembre. Médaillés d’argent en 2011, les coéquipiers de Tony Parker visent un premier titre continental.
“L’Euro sera réussi avec une médaille d’or autour du coup. Ce serait un accomplissement car il nous manque un titre.” L’ailier Nicolas Batum a bien résumé l’état d’esprit de l’équipe de France de basket à quelques jours du début du championnat d’Europe en Slovénie (4 au 22 septembre). Réunie à l’Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), la troupe de l’entraîneur Vincent Collet avait donné rendez-vous aux médias mardi 27 août pour évoquer la grosse échéance qui attend les Bleus.
“Pour l’instant, nous ne sommes pas à notre meilleur niveau, a prévenu le coach des Tricolores. On s’en approche, mais on n’y est pas encore.” Il faut dire que les deux dernières rencontres amicales face au grand rival espagnol (deux défaites) ont montré de belles et de moins belles choses. “Ces matches de préparation vont nous permettre d’ajuster les derniers entraînements. Il nous reste une bonne marge de progression. Sur le plan défensif il y a des améliorations à apporter et pour atteindre les objectifs élevés qui sont les nôtres, on a besoin de plus d’équilibre offensif. Mais je suis persuadé que l’on a en main les atouts pour réussir.”
"Il y a une opportunité supplémentaire de l’emporter"
D’autant que cet EuroBasket s’annonce très ouvert en raison de l’absence de plusieurs joueurs majeurs. Pas question toutefois de parler d’une compétition “facile”, selon Vincent Collet. “Rien n'est facile au niveau européen, mais il est vrai que de grands joueurs seront absents. Il y a une opportunité supplémentaire de l’emporter. On fait parti du groupe des prétendants.”
Des prétendants bien identifiés par le capitaine de l’équipe de France, Boris Diaw. “Il y a pas mal d’équipes qui peuvent prétendre au titre. L’Espagne (championne en 2011 NDLR.) bien entendu, la Grèce aussi. La Lituanie est une équipe qui monte, la Turquie a également beaucoup de taille. Cela va être un Euro assez serré. Il y aura quelques surprises, mais beaucoup d'équipes peuvent prétendre au dernier carré.”
"On n'a peur de personne"
- France - Allemagne, le 4 septembre
- France - Grande-Bretagne, le 5 septembre
- France - Israël, le 6 septembre
- France - Ukraine, le 8 septembre
- France - Belgique, le 9 septembre
Un avis partagé par son coéquipier, Florent Pietrus. “Ce sera l’Euro de toutes les surprises, ce sera très ouvert. Nous, on a un premier tour abordable qui va nous permettre de monter en régime.”
“Il y a un vrai coup à jouer. On est un gros outsider, mais nous ne sommes pas favoris, indique Nicolas Batum. Ce qui est sûr, c’est que l’on n’a peur de personne. On sait que l’on peut battre tout le monde.” Ce sera d’autant plus vrai avec Tony Parker en pleine forme. Le triple champion NBA, touché au genou le 26 août, s’est montré rassurant. “J’aborde l’Euro avec une grosse confiance. Les blessures font partie de la vie d’un sportif. C’est rare d’être à 100 % de sa forme, mais je ne m’inquiète pas. Je serais prêt pour l’Euro.”