
Presse française, Lundi 19 août. Au menu de la presse française ce matin, la rentrée du gouvernement, qui va plancher sur « la France de 2025 » et les réformes promises par François Hollande.
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Au menu de cette revue de presse française, la rentrée du gouvernement, qui se retrouve dès ce matin pour un séminaire de travail sur la France… de 2025.
Après 15 jours de congés plus ou moins assidus, les ministres vont devoir rendre leurs devoirs de vacances. D’après les Echos, les copies seraient assez roses, «au risque d’apparaître comme très décalées» et de la réalité et des préoccupations du moment. Les Echos évoquent une rentrée qui s’annonce «épineuse», et une montagne de dossiers très délicats: l’inversion de la courbe du chômage, la réforme des retraites, qui mécontente déjà patronat et syndicats, la réforme de la politique pénale, qui a donné lieu ces derniers jours à un bras de fer entre Manuel Valls et Christiane Taubira, et la réforme des rythmes scolaires, critiquée avant même sa mise en œuvre. Le tout, sur fond de hausse des impôts.
«Cette fois, Hollande va devoir trancher», affirme le Parisien. Le président «marche sur une corde raide, d’autant plus qu’à quelques mois des municipales, la majorité doit ménager la susceptibilité des écologistes et du Front de gauche».
La gauche de la gauche a promis de rester offensive, notamment sur le dossier des retraites. Jean-Luc Mélenchon a affirmé, dans une interview hier au JDD, que le Front de gauche sera «en première ligne derrière les syndicats». Il a dit, aussi, que le FN a «contaminé» le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls - voilà pour les amabilités. Quant aux écologistes, ils commenceraient à piaffer d’impatience d’après le Parisien.
Du côté de la droite, on ironise déjà sur cette «rentrée vers le futur» - à voir à la Une de l’Opinion, qui demande «plus d’action, et moins de fiction», en dénonçant le «cap gouvernemental» fixé par François Hollande, réduit trop souvent «à une synthèse mal taillée entre ailes droite et gauche du PS sur le dos des contribuables».
De son côté, le Figaro a fait évaluer par des experts les copies de quatre ministres, qui obtiennent tous de très mauvaises notes. Les contributions de Valls, Montebourg, Taubira et Moscovici sont accusées de faire preuve d’un «optimisme béat», tandis que l’UMP fustige une pure opération de communication.
Moins offensif sur la forme, François Bayrou ne l’est pas moins sur le fond. Interrogé par la Croix, le président du Modem dénonce l’idée qui prédomine selon lui: «l’idée que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes. Ceux qui le croient se trompent », dit-il. Quant à l’inversion de la courbe du chômage promise par le gouvernement, elle ne se produira «que le jour où la France créera de véritables emplois soutenus par une véritable demande de l’économie et de la société».
Et tandis que la gauche s’emploie à deviner l’avenir, la droite, elle, se lance dans l’inventaire des années Sarkozy. Le nouveau président de l’UMP Jean-François Copé a finalement donné son feu vert, mais avec beaucoup de précautions oratoires, rapportées par le Figaro.
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