logo

Le Hezbollah revendique l'attaque du 7 août contre des soldats israéliens

L'attentat du 7 août perpétré contre des soldats israéliens a été revendiqué mercredi par Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. C'est la première fois depuis la guerre de 2006 que le parti chiite revendique une opération contre l'armée israélienne.

Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, a revendiqué l’attentat du 7 août perpétré à Labbouné, dans lequel quatre soldats israéliens ont été blessés par des explosions lors d'une incursion en territoire libanais. Sur la chaîne libanaise Al-Mayadine, Hassan Nasrallah a déclaré que des combattants du mouvement chiite avaient placé les explosifs après avoir été prévenus de l'arrivée de soldats israéliens.

"Nous avions au préalable des informations sur le fait que les Israéliens allaient passer dans cette zone (sud du Liban). Des bombes y ont été posées et quand ils sont venus cette nuit-là, (on) les a fait exploser", a affirmé Hassan Nasrallah dans une interview à la chaîne basée à Beyrouth. "C'était une opération bien ficelée [...], ce n'était pas une coïncidence", a-t-il précisé.

Le 7 août, l'armée libanaise avait annoncé que des soldats israéliens avaient été blessés par des explosions lors d'une incursion de 400 mètres à l'intérieur du territoire libanais.

Le Hezbollah, ennemi numéro un d'Israël

C'est la première fois depuis la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah que le puissant parti armé libanais, parrainé par l'Iran et le régime syrien, revendique une opération contre l'armée israélienne. Tsahal avait, elle, parlé de quatre soldats blessés, sans préciser de quel côté de la ligne ils se trouvaient.

Le Hezbollah, classé sur la liste américaine des organisations terroristes, est considéré comme l'ennemi numéro un d'Israël, qui n'a pas réussi à le neutraliser à l'issue de la guerre de 2006.

Le sud du Liban est contrôlé par le Hezbollah, qui combat également en Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad. Depuis la guerre destructrice de 2006, un calme quasi total règne à la frontière.

Avec dépêches