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Washington ordonne l'évacuation de son consulat de Lahore, au Pakistan

Après avoir émis une alerte mondiale le 2 août par crainte d'attentats d'Al-Qaïda et fermé plusieurs ambassades dans le monde musulman, les États-Unis ont ordonné jeudi le départ du personnel non essentiel du consulat de Lahore, au Pakistan.

Trois jours après l'évacuation de l'ambassade des États-Unis au Yémen, le gouvernement américain a ordonné le 8 août le départ du personnel non essentiel de son consulat de Lahore, dans l'est du Pakistan, en invoquant une menace d'attentat. Il a également appelé ses ressortissants à éviter tout voyage "non essentiel" dans ce pays.

Interpol lance une alerte de sécurité face à la menace terroriste

Peu après les Etats-Unis, Interpol a lancé le 3 août une alerte globale de sécurité invitant à la plus grande vigilance tous les pays membres de l'organisation de coopération policière face à la menace d'Al-Qaïda.

Interpol a décidé de lancer son alerte "après une série d'évasions de prison dans neuf pays membres, parmi lesquels l'Irak, la Libye et le Pakistan", a annoncé dans un communiqué l'organisation internationale basée à Lyon (centre-est de la France).

Interpol rappelle que le mois d'août est une date anniversaire liée à plusieurs "violentes attaques terroristes" en Inde, Russie et Indonésie.
 

"Le département d'État a ordonné ce retrait en raison de menaces spécifiques concernant le consulat américain à Lahore", lit-on dans une alerte voyageurs mise en ligne sur le site du département d'État jeudi. Le Pakistan accueille un certain nombre de groupes activistes et notamment Al-Qaïda.

"La présence de plusieurs groupes terroristes étrangers et locaux représente un danger potentiel pour les citoyens américains au Pakistan", ajoute le département d'État dans son communiqué.
Depuis le 2 août, date de l’émission d’une une alerte mondiale, les États-Unis ont fermé plusieurs ambassades dans le monde arabo-musulman, en disant redouter des attentats de la part d'Al-Qaïda.  Selon le site internet américain Daily Beast, l'alerte a été lancée après l'interception d'une conversation téléphonique entre le numéro 1 d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, et des responsables de filiales du réseau au Maghreb, en Irak, au Pakistan ou encore dans le Sinaï égyptien.
Lors de cette conférence, un projet d'attentats a été évoqué en des termes vagues, ainsi que le fait que des équipes étaient déjà en place pour les perpétrer, selon la publication, qui cite des responsables américains.

Avec dépêches