De nouveaux incidents violents ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Trappes, où un dispositif de sécurité renforcé est maintenu jusqu'à nouvel ordre. Une vingtaine de véhicules ont été incendiés.
Des incidents ont de nouveau eu lieu à Trappes dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juillet, même si les violences urbaines ont baissé d'un cran par rapport à vendredi.
Un entrepôt a brûlé dimanche 21 juillet en début d'après-midi à Trappes, a appris l'AFP auprès des pompiers des Yvelines. La structure métallique d'une superficie de 2 000 m2 a été entièrement détruite, mais aucun blessé n'est à déplorer. L'origine de l'incident est pour l'heure indéterminée.
Une vingtaine de véhicules ont été incendiés à Trappes et dans des villes alentours, à Guyancourt et Maurepas. Par ailleurs, un automobiliste n'a pas hésité à foncer sur des forces de l'ordre, qui ont réussi à l'éviter. Pris en chasse par un hélicoptère, le ou les auteurs n'ont pas été retrouvés, selon ces sources.
ÀTrappes toujours, un groupe d'une cinquantaine de personnes a pris à partie les forces de l'ordre avec des tirs de mortiers de feux d'artifice et en leur jetant des pierres.
À cela, il faut ajouter qu'à Elancourt, un véhicule sérigraphié de la police, stationné non loin du commissariat, a été partiellement brûlé par un cocktail Molotov.
Dispositif de sécurité renforcé
Ces faits interviennent au lendemain des heurts au cours desquels 250 personnes avaient jeté des projectiles en direction du commissariat de Trappes et des policiers.
Quatre jeunes hommes ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Trappes, où la situation était calme dimanche matin aux abords du commissariat, selon un journaliste de l'AFP sur place. Une dizaine de fourgons de CRS encadraient le bâtiment de la police.
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a d'ailleurs annoncé dimanche qu'"un dispositif de sécurité conséquent sera maintenu" dans la ville où des violences sont apparues à la suite de l'interpellation d'un homme qui s'était opposé au contrôle d'identité de sa femme intégralement voilée.
"Un dispositif de sécurité conséquent sera maintenu jusqu'à ce que le calme revienne de manière pérenne", a-t-il ainsi fait savoir dans un communiqué.
Avec dépêches