L'autopsie du corps de Philippe Verdon, dont la mort avait été annoncée par Aqmi le 20 mars, a permis d'établir que l'otage a été exécuté d'une balle dans la tête, a annoncé le parquet de Paris. La dépouille avait été rapatriée du Mali mercredi.
L'otage français Philippe Verdon, qui avait été enlevé en novembre 2011 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et dont le corps a été retrouvé au début du mois dans le nord du Mali, a été assassiné d'une balle dans la tête, a annoncé jeudi le parquet de Paris.
"Après rapatriement de la dépouille en France, l'autopsie pratiquée mercredi 17 juillet a été complétée [...] par un examen anthropologique toujours en cours qui permet dès à présent d'établir que Philippe Verdon est mort assassiné d'une balle dans la tête", a précisé le parquet.
L'enquête a été confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la Sous-direction anti-terroriste (SDAT).
François Hollande avait annoncé lundi que les forces françaises avaient retrouvé une dépouille au début du mois dans le nord du Mali, avant de confirmer dans la soirée qu'il s'agissait bien de Philippe Verdon.
Le géologue avait été enlevé avec un autre Français, Serge Lazarevic, le 24 novembre 2011, à Hombori (nord-est du Mali). Aqmi avait annoncé le 20 mars que Philippe Verdon, présenté comme un espion, avait été exécuté.
Cinq ressortissants français restent à ce jour aux mains d'Aqmi en Afrique.
Avec dépêches