Au moins 57 personnes ont été tuées et plus de 100 autres blessées mardi dans une série d'attaques. Une dizaine de voitures piégées ont visé en particulier des quartiers à majorité chiite à Bagdad et dans des villes du sud du pays.
Au moins 57 personnes ont été tuées mardi en Irak, notamment dans des attentats à la bombe visant des magasins et des marchés dans des quartiers à majorité chiite, a-t-on appris mercredi auprès de sources officielles.
Le bilan des violences depuis lundi s'élève ainsi à plus de 100 morts et 280 blessés, ravivant les craintes d'une nouvelle guerre inter-confessionnelle.
Aucun des attentats n'a été revendiqué, mais des groupes sunnites liés à Al-Qaïda mènent régulièrement des attaques coordonnées contre les chiites, qu'ils considèrent comme des apostats.
La journée de mardi a été particulièrement meurtrière avec l'explosion de six voitures piégées devant des magasins dans des quartiers à majorité chiite de la capitale. Ces attentats ont fait au moins 42 morts et une centaine de blessés.
D'autres attentats ont notamment ciblé des villes du sud irakien.
Selon un décompte de l'ONU, les violences ont fait plus de 2.500 morts ces trois derniers mois en Irak, dont 761 en juin, pour la plupart des civils.
Selon un décompte de l'AFP basé sur des sources officielles 1.527 personnes ont été tuées pendant cette période, deux fois plus qu'au cours des trois premiers mois de l'année.
Mercredi matin un engin piégé a explosé près d'un magasin à Nahrawan, au sud de Bagdad, tuant sept personnes et faisant au moins 14 blessés, selon la police et des sources hospitalières.
AFP