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Un député français, Jean-Jacques Candelier, a posté sur sa page Facebook une lettre à destination de l’ambassade américaine incitant Barack Obama à fermer la prison de Guantanamo.

Comment contacter le président de la première puissance mondiale quand on n’a pas accès au fameux "téléphone rouge" des chefs d’État ? Le député du Nord, Jean-Jacques Candelier, a trouvé la parade en postant sur sa page Facebook une lettre destinée à l’ambassade des États-Unis exhortant le président Barack Obama à fermer la prison de Guantanamo.

Le parlementaire communiste, qui est aussi vice-président de la Commission parlementaire de la défense nationale et des forces armées, propose ainsi que le président des États-Unis "passe outre" l’opposition de ses lointains confrères du Congrès américain.

Jean-Jacques Candelier s’appuie ainsi sur les propres mots de Barack Obama, qui avait déclaré, le 30 avril dernier, qu’il n’était "pas nécessaire de maintenir Guantanamo ouverte pour préserver la sécurité des États-Unis".

La grève de la faim lancée par une centaine de prisonniers de Guantanmo au début de l'année a rappelé au public américain la promesse de Barack Obama, en 2008, de fermer cette prison militaire symbole de l’ère Bush.

"Pourquoi le président se retranche derrière le Congrès alors même qu’il a, selon des juristes, la prérogative de passer outre ?", se demande ainsi le député français.

Une requête audacieuse qui a cependant peu de chance d’être entendue, Barack Obama ne faisant pas partie des 245 abonnés à la page Facebook de Jean-Jacques Candelier.