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Aujourd’hui sur le net, une campagne en ligne s’en prend à 46 sénateurs américains. Une web série sur la communauté gay au Vietnam fait un tabac sur la Toile locale. Et une photographe hongroise propose aux internautes de voyager dans le temps.
USA : campagne en ligne contre 46 sénateurs
« Ces enseignants ont sacrifié leur vie pour protéger les enfants pour lesquels ils travaillaient » alors que « ces sénateurs ont voté contre une loi qui aurait pu assurer un peu plus la sécurité des plus jeunes »... c'est le message que les internautes pourront lire sur le site « They don't work for you » lancé récemment par des activistes américains pour critiquer le rejet par le Sénat, le 17 avril dernier, d'une série de mesures destinées à mieux contrôler la circulation des armes à feu dans le pays. Un projet de réforme qui aurait notamment rendues obligatoires les vérifications d'antécédents judiciaires de toute personne souhaitant acheter une arme sur Internet ou dans les foires mais qui s'est finalement heurté à l'opposition de 46 des 100 membres de la chambre haute du Congrès des Etats-Unis.
Des sénateurs qui cristallisent la colère de nombreux partisans de la réforme et sur lesquels le site « They don't work for you » a donc décidé de focaliser son attention en fustigeant ouvertement leur attitude. Ainsi, pour dénoncer ce qui est considéré comme un soutien évident de leur part au lobby des armes, 46 affiches différentes ont été réalisées, chacune d'entre elles présentant côte à côte le portrait d'un des élus opposés au projet de loi et celui d'un enfant tué par balle ces dernières années aux Etats-Unis. Des posters toujours accompagnés du même message : « ce sénateur ne travaille pas pour les enfants ».
Une campagne de dénigrement de ces 46 élus qui s'articule également sur les réseaux sociaux où les internautes sont invités à contacter leurs représentants au Sénat pour leur demander des comptes. Des citoyens américains qui peuvent notamment faire usage des mots-clés « Ask them why », créés spécialement à cet effet, pour tenter d'obtenir des explications de la part des sénateurs concernés sur les raisons qui les ont poussé à rejeter un plus grand contrôle des armes à feu dans le pays.
Une websérie sur la communauté gay au Vietnam
Trois jeunes homosexuels qui se partagent un appartement à Hô-Chi-Minh-Ville… Voici le scénario de « My Best Gay Friends », une websérie qui raconte avec humour la vie quotidienne d’une bande d’amis faisant partie de la communauté homosexuelle du Vietnam. Une sitcom qui rencontre un succès inattendu puisque depuis le début de sa diffusion sur Internet il y a un an, plusieurs des 9 épisodes déjà mis en ligne ont dépassé le million de vues sur Youtube.
Tournée avec les moyens du bord, cette série a été créée par Huynh Nguyen Dang Khoa, un étudiant en cinéma qui joue également l’un des rôles principaux à l’écran. Dans une interview accordée au site Tuoi Tre News, il affirme avoir lancé ce projet pour changer le regard porté par la société vietnamienne sur les gays et les lesbiennes.
En effet, dans ce pays dominé par la morale confucéenne, qui insiste sur les valeurs traditionnelles et familiales, l’homosexualité a longtemps été considérée comme un « fléau social » par le régime communiste. Mais la situation semble être en train d’évoluer. Le Vietnam a ainsi connu sa première gay pride, en août dernier à Hanoï, et une deuxième édition est d’ores et déjà prévue pour cet été.
Une évolution des mentalités qui s’amorce alors que le ministre de la justice a annoncé, l’an dernier, qu’il envisageait de modifier la loi sur le mariage pour légaliser les unions entre deux personnes du même sexe. Un amendement qui pourrait être voté l’an prochain, ce qui ferait du Vietnam le premier pays asiatique à autoriser le mariage homosexuel.
Un voyage dans le temps en photos
C’est un voyage dans le temps que propose de vivre l’artiste hongroise Flora Borsi à travers les photographies retouchées qu’elle publie sur la Toile. Des clichés anciens en noir et blanc dans lesquels elle se met en scène à proximité de célébrités, tenant toujours à la main un appareil photo numérique ou un smartphone pour immortaliser ce à quoi elle assiste. Un travail intentionnellement bourré d’anachronismes dont l’objectif est de s’interroger sur notre relation aux nouvelles technologies et sur l’effet qu’elles ont sur notre manière de documenter notre quotidien.
« Les raisons pour lesquelles mon fils pleure »
« Parce que je lui ai lu sa comptine préférée », « parce qu’on lui a demandé d’arrêter de frapper son frère avec une raquette tue-mouche », ou bien « parce que le chien du voisin n’est pas là ». Depuis plusieurs semaines, Greg Pembroke, un internaute américain, énumère sur le blog Tumblr « Reasons my son is crying » les mille et une raisons pour lesquelles son fils Charlie peut soudainement se mettre à pleurer. Une liste amusante accompagnée d’une série de photos attendrissantes qui fait actuellement un carton sur le web.
Vidéo du jour
Rémi Gaillard, le roi des vidéos de blagues potaches diffusées sur Internet, est un grand fan de Twitter comme l’illustre le dernier clip mis en ligne par le Français. Ce dernier s’est en effet amusé à se promener dans la rue déguisé en gros oiseau bleu, en référence au logo du site de microblogging, pour suivre des inconnus rencontrés au hasard comme il aurait pu le faire s’il avait été connecté sur le réseau social. Une initiative qui transpose dans la vie réelle le mode de fonctionnement de Twitter et qui amusera à coup sûr tous ses adeptes.