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Sur Facebook, Nicolas Sarkozy dénonce une mise en examen "injuste"

Dans un message posté sur Facebook ce lundi, Nicolas Sarkozy a qualifié d'"injuste" et "infondée" sa mise en examen par le juge Gentil pour abus de faiblesse à l'encontre de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt.

Il ne "comptait pas en rester là" avec le juge Jean-Michel Gentil, avait-il prévenu samedi, au surlendemain de sa mise en examen. Promesse tenue. Sur sa page Facebook officielle, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a dénoncé ce lundi une "mise en examen injuste et infondée". 

C’est la première réaction publique de l’ancien chef de l’État après sa mise en examen, jeudi 21 mars, par le juge bordelais qui le soupçonne d’avoir profité de la "faiblesse" de l’héritière de l’Oréal, Liliane Bettencourt, pour lui soutirer de l’argent.

"À aucun moment, je n'ai trahi les devoirs de ma charge"

Dans son message, Nicolas Sarkozy tient également à "remercier du fond du cœur tous ceux qui ont tenu à [lui] témoigner de leur confiance (…) À aucun moment dans ma vie publique, je n’ai trahi les devoirs de ma charge", ajoute-t-il.

L’ancien président affirme qu’il va désormais se battre pour "démontrer [sa] probité et [son] honnêteté (…) La vérité finira par triompher. Je n’en doute pas (...) Il va de soi que je ne réclame aucun traitement particulier si ce n’est celui de tout citoyen d’avoir le droit à une justice impartiale et sereine."

"Bravo, battez-vous!"

Son statut à peine publié recueillait déjà des milliers de "like" [plus de 15 000, quelques minutes après la publication du message, marque de soutien des internautes sur le réseau social, ndlr]. "Bravo, battez-vous ! On vous aime combattif et déterminé, c'est ce qui plaisait aux Français qui aiment la France. Nous aurons besoin de vous !", peut-on lire parmi les commentaires. "Vivement 2017, revenez vite ! Ils sont jaloux", écrit un autre.

D’autres messages, plus ironiques, ont également parsemé le "mur" facebook de l’ancien président : "Faites comme depuis le 6 mai dernier. Silence radio. Cela vous allait si bien."

Avec dépêches