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Aujourd’hui sur le Net, la monnaie virtuelle Bitcoin se développe sur fond de crise dans la zone euro. Des internautes protestent contre la fermeture annoncée de Google Reader. Et un survivant de la Shoah part à la recherche de son frère jumeau sur les réseaux sociaux.

Le Bitcoin, la monnaie virtuelle qui surfe sur la crise

L’idée d’une taxe sur les dépôts bancaires, envisagée à Chypre dans le cadre du plan de sauvetage du pays, suscite l’inquiétude de nombreux Européens qui cherchent désormais à mettre leurs économies à l’abri. Et si certains préfèrent les cacher sous leur matelas, d’autres songent plutôt à les convertir en monnaie virtuelle. En Espagne, par exemple, plusieurs applications mobiles liées aux bitcoins connaissent ainsi un pic de téléchargement.

Apparu en 2009, le bitcoin est une devise électronique qui permet aux internautes d’effectuer des transactions en ligne gratuites, décentralisées et anonymes. La masse de bitcoins en circulation dans le monde est régie par un algorithme. Cette monnaie ne dépend donc d’aucune banque et échappe au contrôle des Etats. Une particularité qui offre des possibilités de blanchiment d’argent, mais qui séduit bon nombre d’épargnants ayant perdu confiance dans le système bancaire traditionnel.

Les bitcoins peuvent en effet être convertis en dollars ou en euros via des bureaux de change virtuels comme le site Mt Gox. Et la demande venue d’Europe semble avoir explosé ces derniers mois. Après une crise provoquée par des problèmes de sécurité en 2011, le taux de change du bitcoin vient d’ailleurs atteindre des sommets, passant de 13 dollars en janvier dernier à plus de 53 dollars aujourd’hui.

Une augmentation qui intervient alors que cette monnaie virtuelle, acceptée par de plus en plus de sites pour les micropaiements, est en train de devenir une nouvelle valeur refuge pour les Européens en temps de crise.

Les internautes s’insurgent contre la fermeture de Google Reader

Grand ménage de printemps chez Google. Le moteur de recherche vient d’annoncer la fermeture de certains de ses services qu’il estime désuet. De fait, dès le mois de juillet, Google Reader, un agrégateur de contenus permettant à ses utilisateurs de s’abonner à différents sites et d’être informés de leurs mises à jour, sera supprimé.

Une annonce surprenante puisque c’est la première fois que le géant californien choisit de se passer d’un outil pourtant utilisé par les internautes. Auparavant, seuls des produits en manque de succès, à l’instar de Google Wave, étaient retirés de la toile.

La firme de Mountain View estime que la popularité de ce service qui existe depuis 2005 est en déclin, de quoi irriter les fidèles utilisateurs: la mort annoncée de Google Reader s’est rapidement hissée parmi les sujets les plus discutés sur Twitter.

Des pétitions ont même été mises en ligne pour implorer la compagnie de revenir sur sa décision, à ce jour elles comptent jusqu’à plus de 130 000 signatures. Certains fidèles ont même créé un site sur lequel on peut voir une image animée représentant la réaction des utilisateurs qui apprennent la fermeture de leur outil fétiche.

Reste à savoir si la mobilisation fera changer d’avis le géant américain. Mais pour l’heure, la nouvelle a fait les affaires d’autres agrégateurs de flux notamment Feedly, qui se félicite via son blog de l’arrivée de plusieurs centaines de milliers d’ex-habitués de Google Reader. Et sur Twitter, les internautes sont nombreux à chercher des solutions alternatives si Google Reader venait effectivement à s’éteindre le 1er juillet prochain.

Tendance du jour sur les réseaux sociaux

Menachem Bodner avait 4 ans quand il a été séparé de son jumeau peu avant la libération du camp de concentration d’Auschwitz. 68 ans après, ce survivant de l’Holocauste qui vit aujourd’hui en Israël a décidé de partir à la recherche de son frère Jeno. Celui-ci serait toujours en vie, mais il pourrait avoir changé de nom après avoir été adopté. Le seul indice tangible dont Menachem Bodner dispose est donc le numéro A7734 qui a été tatoué sur le bras de Jeno à Auschwitz. Un numéro qui constitue le point de départ d’une campagne lancée sur les réseaux sociaux pour tenter de réunir les deux frères.

Les plans des appartements vus dans les séries télévisées

Découvrir les plans des appartements et autres maisons dans lesquels évoluent les personnages de séries télévisées populaires : c’est ce que propose sur son blog Tumblr l’artiste Iñaki Aliste Lizarralde, plus connu sous le pseudonyme Nikneuk. Un travail très détaillé qui permettra ainsi de visiter de manière originale le salon des Simpsons, les appartements occupés par les différents personnages de Friends ou encore la résidence de Dexter, le tueur en série le plus connu du petit écran.

La vidéo du jour

Vous avez plus de 18 ans, vous êtes en parfaite santé et vous rêvez d’aventure ? Alors regardez attentivement cette vidéo : un ingénieur explique que d'ici 2022, il compte envoyer une colonie d'humains vivre sur la planète rouge. Pour financer ce projet, intitulé « Mars one », il s'est associé au créateur de l‘émission Big Brother. Objectif : créer un programme de télé-réalité, grâce auquel les spectateurs pourront suivre la vie des apprentis astronautes sur Mars et leur voyage de huit mois dans l'espace.