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L'office européen de police a mis hors de cause la France dans l'affaire des matchs truqués. Europol avait révélé, début février, que quelque 680 matchs auraient fait l'objet de paris illégaux à l'initiative d'un réseau criminel basé à Singapour.

La France n'est pas concernée par des soupçons de matches truqués, a indiqué Europol en réponse à un courrier du président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez, a annoncé mercredi la LFP.

M. Thiriez avait écrit le 4 février au directeur général d'Europol Rob Wainwright en lui demandant si des compétitions françaises étaient en cause dans l'affaire de matches truqués présumés révélée par l'office européen de police.

"J'ai le plaisir de vous annoncer que la France ne fait pas partie des pays où existent des soupçons de matches truqués", a répondu Michael Rauschenbach, responsable du crime organisé au sein d'Europol.

"Si de futurs renseignements font état de suspicions de matches truqués en France, Europol prendra alors contact de manière urgente avec les autorités judiciaires en France", a-t-il ajouté.

"Restons vigilants, la LFP, l'Arjel (l'Autorité française de régulation des jeux en ligne, ndlr) et les pouvoirs publics! Et puis, il faut arrêter avec le +tous pourris+. Le football est victime et non coupable!", a réagi M. Thiriez sur le site internet de la LFP.

Un réseau criminel soupçonné d'avoir truqué 380 matches de football, dont des rencontres de Ligue des Champions et de qualification pour la Coupe du monde, a été démantelé dans le cadre de la "plus grande enquête de tous les temps sur des matches truqués présumés", avait annoncé Europol le 4 février.

AFP