
Revue de presse française de ce vendredi 15 février. Au menu : les suites du scandale sur la viande de cheval, la visite de François Hollande en Inde et un président pressé.
L’affaire de la viande de cheval très présente ce matin dans vos journaux. D’abord le Figaro, qui parle d’une véritable crise de confiance après la mise au jour d’une tromperie à l’échelle européenne.
Mais ATTENTION nous dit Yves Thréard dans son édito : il ne faut pas tomber dans la facilité en en profiter pour faire un énième procès de la mondialisation, de l’Europe et du libéralisme. Il y a toujours eu des escrocs, ce HORSEGATE est sérieuse, mais ce n'est qu'une affaire de confiance.
Affaire également à la une de Libération qui titre ce matin : « la recette d’un sabotage ! » avec cette photo pas très appétissante, il faut bien le dire et Libération s’arrête ce matin sur la responsabilité d’une entreprise française !!! le grossiste Spanghero accablé par les premiers éléments de l’enquête sanitaire.
Dans l’édito, intitulé Marmite, Libé rejoint –une fois n’est pas coutume- le Figaro… en utilisant le terme Horsegate et en en appelant aux organismes sanitaires pour restaurer la confiance
Autre grand titre dans la presse française ce matin : le voyage de François Hollande en Inde. Un voyage présenté comme stratégique par l’Elysée, et ce n’est pas vraiment le cas côté indien nous dit Libération qui publie ce matin un reportage qui nous raconte qu’il ne faut pas perdre du temps à chercher dans la presse indienne des articles annonçant la venue du chef de l'Etat français car il n’y en a pas.
Pourtant, pourtant la France aurait bien besoin d'un coup de pouce du géant indien. Les Echos reviennent ce matin sur les mauvais chiffres de la croissance.
Et signe de la fébrilité de l’économie française : l’attitude de François Hollande pendant le conseil des ministres. Je vous conseille vivement de lire dans le Monde ce reportage. On y apprend quelques détails sur le fonctionnement de cette gauche au pouvoir depuis plus de 6 mois maintenant… mais aussi sur l’impatience de François Hollande.
« Au retour des vacances d’été, une phrase est apparue dans la bouche du président : quand?»
« J’insiste sur le temps, confesse le chef de l'Etat français, ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on annonce mais ce qu’on applique, dans une société qui va vite, on doit aller vite. »