Le Burkina Faso de Charles Kaboré affrontera mercredi à Nelspruit le Ghana en demi-finale de la CAN. Quinze ans après, les Étalons retrouvent le dernier carré d’une Coupe d’Afrique, d’où la joie du milieu de terrain de l’OM.
De notre envoyé spécial à Nelspruit,
Quel est votre sentiment après cette qualification pour les demi-finales de la CAN ?
Charles Kaboré : Tout le groupe est satisfait. Je suis vraiment heureux de cette qualification. Les mots me manquent. On mérite d’être là où on est aujourd’hui. Maintenant, on peut espérer aller encore plus loin dans cette compétition.
Notre consultant Joseph-Antoine Bell soulignait justement que toutes les équipes qui vont en demi-finale le méritent forcément…
On a travaillé dur pour en arriver là. Le staff technique, les dirigeants ont donné d’eux-mêmes. Tout le monde s’est investi. Et si on en est là aujourd’hui, c’est qu'on l'a mérité. On a envie de se battre les uns pour les autres, on a fait preuve jusqu'à présent d’une grosse solidarité.
Cela a été dur d’en arriver là, notamment ce quart de finale face au Togo…
Ca a été difficile, mais vous savez à ce niveau de la compétition toutes les équipes se valent. C’est sur des erreurs défensives, que l’on arrive à gagner.
Cette année, on a mûri. Nous n’avons pas reproduit les mêmes erreurs que l’année dernière (3 défaites en 3 matches à la CAN 2012 ndlr.). Et maintenant nous sommes en demi-finale, il faut savourer.
Prochaine étape le Ghana, cela va être un match très compliqué…
Il n’y a pas de match facile. On respecte cette équipe, mais nous aussi nous avons une bonne équipe. Il va falloir donner le meilleur de nous même, aller au combat. Ils ont de très bons joueurs qui jouent dans des bons championnats. Mais il faut que l’on arrête de penser aux autres, mais plutôt à nous. Il faut se dire que nous avons, nous aussi, une équipe de qualité et que si on a envie, on peut faire quelque chose de grand.
Cela fait quinze ans que le Burkina Faso n’a pas participé à une demi-finale de CAN…
Oui c’est vrai ! Mais les pronostics nous disaient éliminés dès le 1er tour. Mais voilà, on a démontré que l’on était fort de caractère et aujourd’hui on savoure.
Propos recueillis par Olivier Pron