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Fort de sa victoire vendredi face à Brest 3-0, le PSG est presque assuré de décrocher le titre honorifique de "champion d'automne". Les Parisiens comptent trois points d'avance sur Lyon et Marseille, qui jouent respectivement samedi et dimanche.

Le Paris Saint-Germain s'est quasiment assuré le titre de champion d'automne grâce à sa quatrième victoire de suite en Ligue 1, acquise le jour de l'arrivée de l'hiver sur le terrain de Brest (3-0) rapidement réduit à 10, vendredi en match avancé de la 19e journée.

Les Parisiens comptent trois longueurs d'avance sur Lyon et Marseille, qui jouent respectivement samedi et dimanche. Mais leur différence de buts largement favorable (+24 contre +13 pour l'OL et +3 pour l'OM) leur assure quasiment le titre de champion d'automne à moins d'un énorme carton des Lyonnais contre Nice.

S'ils passeront les fêtes au chaud, les hommes de Carlo Ancelotti sont cependant bien placés pour savoir que cet éventuel titre honorifique, quasiment le strict minimum avec les moyens engagés par leur propriétaire quatarien, ne constitue en rien une garantie d'être champion de France en mai.

La saison dernière, le PSG était également champion d'automne mais c'est Montpellier qui avait soulevé le trophée en fin de saison.

Son niveau de jeu affiché depuis cinq matches, soldés par cinq victoires en ajoutant celle acquise en Ligue des champions contre Porto (2-1), meilleure série depuis le début de saison égalée, constitue en revanche un solide base sur laquelle se reposer pour aller conquérir un premier titre de champion depuis 1994.

Les 11 Parisiens, les mêmes que ceux titulaires contre Lyon dimanche dernier (1-0), n'avaient en effet sans doute pas besoin de jouer pendant près d'une heure en supériorité numérique après l'exclusion d'Abdou Sissoko, petit frère de Mohamed le Parisien, non retenu dans le groupe, pour un tacle pieds décollés à hauteur de la ligne médiane sur Lavezzi (34e).

Le 18e d'Ibra

Avant qu'Ibrahimovic marque son 18e but de la saison en Championnat en ouvrant le score en coupant au premier poteau un centre de Jallet, très incisif (55e), puis que Gameiro inscrive son 5e but, peu après son entrée en jeu (73e), ils se sont longtemps heurtés à Thébaux, excellent derrière une défense à cinq, une première depuis 2006 pour le Stade Brestois.

Celui-ci se chauffait les gants sur une talonnade d'Ibrahimovic (17e) avant d'effectuer une superbe double parade sur une tête de Thiago Silva puis la reprise d'Ibrahimovic (23e).

Le portier brestois repoussait ensuite une puissante frappe de Pastore (39e), un coup franc d'Ibrahimovic placé (43e), puis voyait une frappe de Matuidi frôler son poteau droit (45e+2) et claquait une volée de Jallet (47e).

A 2 à 0, Paris a ensuite géré face à des Brestois un poil plus entreprenants, inscrivant même un dernier but inscrit contre son camp par Bernard Mendy (90e+2) qui déviait un centre de Jallet.

Quelques minutes plus tôt, Sirigu devait se détendre sur un coup franc de Grougi (81e) pour garder ses cages inviolées pour la quatrième fois de rang.

Thiago Silva, encore royal après avoir exprimé dans la presse italienne cette semaine, à la suite de Pastore, son envie de rejouer un jour en Italie, sauvait ensuite sur la ligne une tête de Kantari (89e).

Le PSG rompt au passage son "signe breton" cette saison, lui qui avait concédé le nul face à Lorient (2-2) puis été battu par Rennes (1-2), mais au Parc des Princes.

Brest, dont l'entraîneur Landry Chauvin avait déclaré avant la rencontre que si ses joueurs perdaient "par moins de 4-0, on dira qu'on a fait notre match", restera quoi qu'il arrive au-dessus de la ligne de flottaison à l'issue des matches aller.

Car s'ils ont encaissé leur troisième défaite de suite à Francis-Le Blé, ils avaient eu la bonne idée d'aller gagner samedi dernier à Sochaux (2-1) dans un autre Championnat que celui disputé par le PSG.

AFP

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