Presse internationale, Mercredi 31 octobre. Au menu de la presse internationale ce matin, les dégâts causés par le passage de la tempête Sandy sur la côte est des Etats-Unis. Une tempête qui va coûter des milliards de dollars aux Américains, et fait des dizaines de victimes.
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Au menu ce matin de la revue de presse internationale, les dégâts laissés dans son sillage par la tempête Sandy.
Sur la côte est des Etats-Unis, les dégâts sont spectaculaires, et c’est à voir notamment avec cette photo publiée à la Une du International Herald Tribune prise à Atlantic City, dans le New Jersey: le front de mer ravagé, et des dizaines de maisons emportées par la tempête. Un paysage apocalyptique découvert avec angoisse par les habitants, qui savent que la tâche qui les attend est immense.
The Independent titre lui aussi sur le choc et l’effroi qui ont saisi la population. 8 millions de personnes sans électricité, des transports publics paralysés, des centrales nucléaires à l’arrêt, Wall Street fermée, énumère le journal.
Il va falloir du temps, beaucoup de temps pour que la situation revienne à la normale, prévient The Wall Street Journal. L’impact de la tempête va être durable, et devrait coûter des milliards de dollars à une économie déjà en pleine crise.
En attendant le retour à la normale, les services publics s’organisent, en tenant les usagers informés minute par minute. Via les réseaux sociaux, les New Yorkais sont informés de la remise en route progressive de la ville. Les bus express, par exemple, devraient reprendre du service dès demain matin, et les transports métropolitains préviennent les usagers qu’il leur faudra prendre leur mal en patience, parce que les bus devront faire des détours, à cause des routes barrées et des tunnels inondés. La FEMA, l’agence fédérale des situations d'urgence, livre quant à elle quelques conseils: éviter de marcher ou de parcourir les rues inondées, car les eaux peuvent charrier des produits toxiques, chimiques, voire être eaux usées, tout simplement.
Les réseaux sociaux s’avèrent utiles, mais ils sont aussi beaucoup critiqués pour leur manque de fiabilité. Plusieurs compte twitter ont sciemment diffusé de fausses informations, parfois reprises par les médias traditionnels, qui font eux aussi les frais d’un certain nombre de critiques, et notamment, à voir du côté de The Atlantic, pour avoir parfois envoyé leurs reporters couvrir la tempête à leurs risques et périls.
Voilà pour les critiques, auxquelles les autorités semblent échapper pour le moment. Soupçonné au départ de dramatiser à mauvais escient la situation, le gouvernement fédéral et Barack Obama se voient crédités depuis hier de leur bonne gestion de la crise, et parfois par les républicains eux-mêmes, rapporte Slate.
Le candidat Obama aurait donc réalisé un sans-faute. Mais qu’en est-il de son adversaire? Le site du Monde raconte que Mitt Romney a choisi de faire profil bas, et pour cause: alors qu’il faisait campagne pour les primaires républicaines, en juin 2011, le candidat républicain disait pis que pendre de l'Agence fédérale des situations d'urgence, la FEMA, dont il jugeait l'existence "immorale" au regard du déficit budgétaire.
Et on le rappelle, avant de toucher la côte est américaine, Sandy avait frappé les Caraïbes où l’île d’Haïti enregistre toujours le bilan humain le plus lourd. Le site du Nouvel Obs parle de plus de 5o morts, et rapporte cette description des dégâts trouvée dans le journal haïtien Le Nouvelliste: «Des plantations détruites soit par le vent, soit par les eaux en furie. Des têtes de bétail emportées», et surtout, «près de 200.000 personnes placées dans des abris provisoires».
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