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Tripoli défend le droit de juger Seïf al-Islam en Libye

À l’occasion d’une audience publique, ce mardi, à La Haye, devant la Cour pénale internationale, la Libye redemande que le fils aîné de Mouammar Kadhafi (photo) soit jugé sur son sol. Reportage.

L’audience publique de Seïf al-Islam devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye commence ce mardi 9 octobre et doit durer deux jours.

Capturé il y a près d’un an par les autorités libyennes, Seïf al-Islam, 40 ans, fils aîné de l'ex-guide libyen Mouammar Kadhafi, est accusé par la CPI de crimes contre l’humanité commis pendant la révolte qui a provoqué la chute puis la mort de son père en 2011.

Depuis, la Libye n'a de cesse de réclamer de pouvoir juger Seïf al-Islam sur son sol - manière, selon elle, de prouver son attachement à la démocratie, aux droits de l'Homme et au droit international. S’il a lieu dans le pays, le procès pourrait se tenir l’année prochaine.