Presse française, Jeudi 26 juillet. Au menu de la presse française ce matin, l’analyse du plan de soutien au secteur automobile présenté hier par le gouvernement. Un projet accueilli avec beaucoup de scepticisme, qui entérine les 8000 licenciements annoncés par PSA, et la fin d’Aulnay.
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On commence cette revue de presse française avec la présentation, hier, du plan de soutien à l’industrie automobile.
La Croix prend acte du «pari du futur» de ce plan qui prévoit «des aides pour les véhicules propres», mais «nul ne peut dire aujourd'hui, prévient le journal, si cette stratégie sera gagnante et, si oui, à quelle échéance».
Plus sceptique, le Figaro parle d’un plan Montebourg qui «tombe à plat», en regrettant que le gouvernement refuse de «s'attaquer (...) à la compétitivité, (ce) mot grossier à gauche».
Le projet gouvernemental ne satisfait pas non plus l'Humanité, qui parle d’un plan «qui n’évite pas le crash social». Le journal se dit déçu que «le volet relatif aux droits des salariés (soit) le grand absent du plan» annoncé Arnaud Montebourg.
Une certaine déception, donc, ce matin, après deux semaines de polémique sur le cas PSA. La plupart des journaux relèvent que finalement PSA n’a cédé sur rien, ou presque. «PSA-Montebourg, beaucoup de cris pour rien» écrit Libération.
Bref la «franchise» de la méthode Montebourg est loin de convaincre, et c’est à voir avec ce dessin du Monde où on le voit lancer au patron de PSA: «Casse toi pauv’ con !», et celui-ci lui répondre: «Arrête Montebourg ! T’es pas drôle !».
Déception évidemment surtout pour les salariés de PSA, qui espéraient encore que leurs emplois seraient préservés. Le Parisien parle de l’«onde de choc» du plan social détaillé hier par la direction de l’entreprise. La déprime des salariés de PSA, c’est à voir pour terminer avec ce dessin du Parisien, qui nous montre un François Hollande «prêt à investir dans la voiture dans essence». Philippe Varin lui propose plutôt d’investir «dans la voiture sans ouvrier».
A voir également ce matin, l’asphyxie de l’Espagne, obligée d’emprunter à des taux record. Les Espagnols ne voient plus le bout du tunnel. Ils se disent perdus, «perdidos !» en version originale, et à la Une de Libération.
L’Europe du Sud n’a toutefois plus le monopole du marasme économique, rappellent les Echos, en revenant sur les difficultés de du Royaume-Uni. Le PIB britannique recule de 0,7 % au deuxième trimestre.
Les Echos reviennent aussi ce matin sur la façon dont Arcelor Mittal serait en train de préparer les esprits à de nouvelles fermetures de sites en Europe - une nouvelle qui tombe plutôt mal à la veille du jour où Lakshmi Mittal doit porter la flamme olympique .
On ne va pas se quitter comme ça: je vous présente l’Equipe du jour, un numéro «géant !» spécial Jeux Olympiques, avec Usain Bolt à la Une.
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