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Les partis politiques grecs s'accordent sur un nouveau plan de rigueur

Les partis de la coalition au pouvoir en Grèce se sont mis d'accord sur la mise en place d'un nouveau plan d'austérité réclamé par l'Union européenne et le FMI en vue du débloquage d'un nouveau plan d'aide de quelque 130 milliards d'euros à Athènes.

AFP - Un "accord général sur le contenu du nouveau programme" de rigueur demandé à la Grèce par l'UE et le FMI a été conclu jeudi, en vue de la réunion dans la soirée de l'Eurogroupe consacrée au plan de renflouement du pays surendetté, selon un communiqué des services du Premier ministre grec.

"Les dirigeants politiques se sont entendus sur les résultats des négociations" menées par Lucas Papadémos avec la troïka représentant les créanciers UE et FMI du pays, a ajouté ce communiqué, rappelant que la voie était ainsi ouverte au déblocage de prêts de 130 milliards d'euros promis au pays fin octobre par la zone euro.

Appel à une grève générale de 48 heures

Les deux grandes centrales syndicales grecques, Adedy pour le public et GSEE pour le privé, et le syndicat communiste Pame, ont appelé jeudi à une grève générale vendredi et samedi contre les nouvelles mesures de rigueur réclamées par l'UE et le FMI en échange d'un nouveau prêt.

Ouvrant le bal de cette contestation, plus de 8.000 sympathisants de gauche ont manifesté jeudi soir dans le centre d'Athènes, selon les chiffres de la police.
 

Le texte précise que l'ultime rapprochement des partis s'est fait "sur le point laissé ouvert" à l'issue d'une réunion gouvernementale dans la nuit, portant sur l'ampleur et la nature des coupes prévues dans des pensions de retraite.

Une source gouvernementale avait plutôt fait part d'un tel accord sans toutefois préciser, ce que l'annonce officielle ne fait pas non plus, si le parti d'extrême-droite Laos est inclus dans le lot, alors que des rumeurs circulent sur une éventuelle dissension.

Les deux autres partis soutenant l'exécutif transitoire mené par Lucas Papadémos sont le Pasok socialiste (majoritaire) et la Nouvelle-Démocratie conservatrice.

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a déjà confirmé l'accord à Francfort.

Selon l'agence de presse Ana (semi-officielle), le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, qui se trouve à Bruxelles pour participer dans la soirée à une réunion de l'Eurogroupe consacrée au cas grec, a été mandaté pour présenter à cet accord à ses homologues.