Après l'annonce par la sélection tunisienne de la mise à l'écart du milieu de terrain Adel Chedli, le joueur, en exclusivité sur FRANCE 24, livre sa version des faits et réfute les rumeurs qui font état d'un clash entre lui et son sélectionneur.
Dans la foulée de l'annonce de son exclusion de la sélection tunisienne, engagée et qualifiée pour les quarts de finale de la CAN-2012, le milieu de terrain tunisien Adel Chedli s'est exprimé sur l'antenne de FRANCE 24, mercredi.
Le joueur de l'Espérance sportive de Tunis a tenu à faire une mise au point, notamment au sujet des rumeurs qui faisaient état d'un clash entre lui et le sélectionneur tunisien Sami Trabelsi.
Au micro de FRANCE 24, il reconnaît notamment que le dialogue était rompu : "Il n’y avait plus de dialogue avec lui."
Avant la CAN, Chedli précise que Sami Trabelsi l’avait assuré qu’il "comptait beaucoup sur [lui]". Un discours qu’aurait de nouveau tenu le sélectionneur pendant la compétition, avant le match de mardi contre le Gabon. "Hier, Sami a changé 80 % à 90 % de l’équipe. On avait discuté, […] je devais jouer. […] Il m’a dit qu’il comptait sur moi, qu’il allait me faire jouer le match. […] À ma grande surprise, je n’étais pas dans cette équipe", explique-t-il.
Pas de clash entre les deux hommes
À 35 ans, le joueur est l’un des vétérans du groupe et avait vécu la victoire de la Tunisie lors de la CAN-2004. Un statut qui aurait dû compter, estime-t-il : "Je ne demandais pas une place de titulaire, mais juste un minimum de respect. […] Je suis quand même un joueur cadre de cette sélection. Les gens comptent beaucoup sur moi."
Chedli, qui ne nie pas un désaccord avec son sélectionneur, refuse cependant de donner du crédit aux bruits de couloir qui ont fait état d’un clash. "En aucun cas je n’ai prononcé un mot de travers où même un signe négatif sur le terrain", assure-t-il.
Le milieu de terrain développe : "Pour vous dire que je ne suis pas parti en mauvais terme avec eux, ce matin, j’ai fait la bise à Sami Trabelsi, lui souhaitant bonne chance. Je leur ai dit que si on se qualifiait pour la finale, ce serait un grand honneur pour moi de soutenir mes partenaires."
Et de conclure : "Ce sont mes petits frères et je n’abandonne pas mon pays."