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"La stratégie de la diète est-elle celle de la faiblesse ?"

Presse internationale. Au menu : Barack Obama met le budget militaire à la diète, l'Iran au coeur des enjeux internationaux, le "tournant" birman et l'amnésie pour échapper à la fin du monde.

On commence ce tour de la presse internationale par le New York Times, qui évoque la stratégie militaire de Barack Obama : une stratégie de diète.

Le quotidien de référence américain rappelle que lors de sa conférence de presse au Pentagone, le président américain a annoncé que le budget du Pentagone allait être amputé de 487 milliards de dollars en dix ans.

Alors, la stratégie de diète est-elle synonyme de faiblesse ? Là, c’est la question que pose le Christian Science Monitor. Il va falloir faire les bons arbitrages écrit le journal, et cela va être un véritable numéro d’équilibriste pour le président américain, qui devrait bientôt rentrer en campagne électorale.

Et des coupes drastiques qui interviennent à un moment délicat des relations entre les Etats-Unis et l’Iran. Cela fait plusieurs jours effectivement que Téhéran bombe le torse. Après l’annonce des nouvelles sanctions américaines contre le nucléaire iranien, Téhéran a menacé de fermer le détroit d’Ormuz. Du coup, le Daily Télégraph se pose une question : l’Iran peut-elle vraiment fermer ce détroit, en a-t-elle les moyens, militaires notamment, et puis est-ce une bonne idée ?

L’Iran également au cœur d’un long article dans Gulfnews. Avec une autre question : la guerre avec l’Iran est-elle une option sérieuse pour les États-Unis et Israël ?

On passe à tout autre chose : le dossier birman et d’abord cette indiscrétion parue dans le Irish Time. Une indiscrétion glanée par un correspondant à Rangoon. Jason Burke a ses entrées dans les arcanes du pouvoir birman. Il cite un conseiller du président actuel. Selon lui, "Aung San Suu Kyi et son parti pourraient bien accéder au pouvoir un jour."
Il est intéressant de voir que le secteur économique est en avance sur le politique. Les investisseurs se bousculent déjà à Rangoon, la plus grande ville du pays.

C’est à lire dans le Financial Times cette fois : les Coréens, les Chinois, les Russes et les Japonais remplissent les hôtels du pays pour faire du business.