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"Les aveux d'un terroriste"

Presse nationale, vendredi 6 janvier. Au menu : les rélévations de "Libération" dans l'affaire des deux otages français tués après avoir été kidnappés par AQMI en janvier 2011, la menace de la perte du triple A et une fiscalité injuste.

Le tour de la presse française avec, tout d’abord, le scoop de Libération dans son édition du jour.

Un gros coup du quotidien sur le dossier de la mort de deux Français au Niger, en janvier dernier. Deux Français enlevés à Niamey par AQMI puis retrouvés morts après un raid des forces spéciales françaises. On n’a jamais vraiment su ce qui s’était passé.
Libé a eu accès au procès verbal d’audition d’un terroriste d’Aqmi, proche des ravisseurs. Il raconte ce qui lui a été dit.

On apprend que la prise d’otage était planifiée. Mais aussi qu’Antoine de Léocour (l'une des deux victimes), a été abattu de plusieurs balles par un terroriste car, après le raid, il était trop faible pour suivre. Une information qui relance la polémique sur le choix de l’Etat français d’intervenir.

Et puis cette interview exclusive dans le Parisien des responsables de l’agence de notation Standard & Poors à Paris. "Rencontre avec ceux qui notent la France", c’est la Une.

Allez-vous dégrader la note française ? Est-ce la fin du triple A ? Réponse des deux interviewés : "no comment". Mais un indice peut-être, ils expliquent que les investisseurs se comportent déjà avec la France comme si elle avait un triple B.

Et puis, pour tempérer l’impact d’une éventuelle décision en ce sens de l’agence, le Parisien publie l’interview d’un consultant pour la banque mondiale. Il rappelle que les agences n’ont pas vu venir la crise des subprimes et qu’elles ont été prises dans des affaires de conflit d’intérêt.

Et puis un article publié sur rue89 au titre étonnant : « Oui, un enfant de riches coûte plus cher à l’Etat qu’un enfant de pauvre ».

La rédaction de rue89 a voulu vérifier si ce que dit l’équipe de campagne de François Hollande est vrai. Le candidat PS plaide pour une réforme de la fiscalité, car elle est injuste. Rue89 a pris sa calculette, en se basant sur un exemple concret.

Deux familles, l’une riche, l’autre pauvre. 8000 euros mensuels contre 2400. Trois enfants chacune. Constat : plus on est riche, plus on a de possibilités d’avoir des réductions fiscales.