
Presse française, Lundi 2 janvier 2012. Au menu de la presse française ce matin, diagnostics et pronostics pour 2012, des raisons d’espérer, la campagne pour la présidentielle de 2012, et l’affaire Karachi.
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 On commence cette revue de presse  française avec  Libération , qui  évoque ce matin l’affaire Karachi, cette affaire de ventes d’armes au Pakistan  qui pourrait avoir donné lieu à des rétrocommissions destinées à financer la  campagne d’Edouard Balladur en 95.
 D’après  Libération , «Nicolas Sarkozy savait» - il  savait que cette vente d’armes générait des transactions illicites. Comment,  pourquoi ? Parce qu’il aurait validé, en tant que ministre du Budget de  l’époque, un montage financier dont le but était de permettre la réception puis  le reversement de ces commissions, via une société luxembourgeoise, la société  Heine. Des révélations tirées de procès-verbaux d’audition qui viennent  contredire la défense de Nicolas Sarkozy, d’après le  journal.
Libé parle ce matin d’une attitude  de «déni» de la part du président de la République dans cette affaire. «La  défense de Nicolas Sarkozy, qui minimise contre toute vraisemblance son rôle  pourtant clé dans la campagne d’Edouard Balladur, ne tient pas la route» écrit  Libération, qui rappelle aussi «qu’à l’époque les commissions étaient légales,  mais les rétrocommissions interdites. Et qu’enfin qu’aucun lien n’a été établi  entre ces pratiques, ni même l’arrêt des commissions par le camp chiraquien, et  l’attentat de Karachi qui a coûté la vie en 2002 à 14 personnes, dont  11 Français».
 La présidentielle de 2012 qui se  déroule sur fond d’incertitudes d’après les  Echos .
Les récents sondages le montrent, la  compétition s’annonce très serrée, au point que certains se demandent si «le  match Sarkozy-Hollande aura finalement bien lieu ?».  Les Echos  expliquent que les deux candidats  montrent tous les deux «de vraies fragilités». Si Nicolas Sarkozy tient le rôle  du « capitaine dans la tempête», «prêt à tenir un discours de vérité», «sa  popularité dans le pays reste faible».
Quant à François Hollande, «ses  premiers pas de candidat, ont mis en lumière les périls qui le guettent. Sa  relation tortueuse avec le Parti socialiste», mais aussi, «son tempérament  consensuel», tempérament «qui suscite un doute sur sa force de caractère et son  autorité».
Bref, conclut le journal, pour le moment, la  présidentielle ne suscite ni enthousiasme ni adhésion chez les  Français.
 Et la réponse à cette question,  c’est «oui», à en croire José Manuel Gonzalez-Paramo, qui est membre du  directoire de la BCE, et l’un des fondateurs de l’euro. Pourquoi tant  d’optimisme? Parce que d’après lui, «l’euro est non seulement une solide réalité  économique, mais aussi l’expression d’une certaine idée de l’Europe ; celle qui  consiste à placer des destinées en commun». L’euro «est là pour durer dit-il»,  en expliquant que les efforts des gouvernements européens en matière de  discipline budgétaire, et pour réduire les déséquilibres de compétitivité,  constituent des avancées importantes.
 2012, année décisive, année  difficile sans doute, mais NON, tout ne va pas si mal: c’est le cri du cœur ce  matin du  Parisien  qui écrit que  OUI, il y a des raisons d’espérer.
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