La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a balayé les attaques de Vladimir Poutine qui accuse la chef de la diplomatie d"'avoir donné le 'la' pour certains opposants à l'intérieur du pays" et de financer des activités politiques en Russie.
AFP - Les Etats-Unis ont rejeté jeudi les accusations du Premier ministre russe Vladimir Poutine selon qui Washington aurait fomenté la contestation contre les législatives, se défendant d'avoir envoyé des "signaux" à l'opposition.
"Il n'y a rien de moins vrai", a déclaré à des journalistes un porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, à propos des déclarations de M. Poutine, qui a accusé jeudi la secrétaire d'Etat Hillary Clinton d'avoir "donné le +la+ pour certains activistes à l'intérieur du pays".
"Ils ont entendu le signal et, avec le soutien du département d'Etat, ont commencé à travailler activement", a ajouté le Premier ministre russe. M. Poutine a également dénoncé le versement de "centaines de millions de dollars" de fonds étrangers "dans les activités politiques de notre pays".
Les programmes américains "sont conçus pour soutenir un processus électoral plus transparent, libre et équitable. Pas pour favoriser tel ou tel parti ou programme politique", a rétorqué le porte-parole de la diplomatie américaine.
it"Nous nous dressons, comme nous l'avons fait et continuerons à le faire partout dans le monde, pour que les gens aient le droit d'exprimer leurs opinions et leurs aspirations démocratiques", a poursuivi M. Toner. "Il ne s'agit pas d'envoyer des signaux".
Mme Clinton a de son côté répété jeudi au siège de l'Otan à Bruxelles que Washington soutenait "les droits et les aspirations du peuple russe à réaliser des progrès et à espérer un avenir meilleur".
Les élections russes et la répression des manifestations qui ont suivi ont suscité des critiques des Etats-Unis, de l'UE, de la France et de l'Allemagne entre autres.
La mission d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avait déclaré lundi à Moscou avoir relevé des irrégularités "fréquentes" et "de sérieuses indications de bourrage des urnes".