logo

Nadal offre à l'Espagne son premier point face à l'Argentine

Lors du premier match de la finale de Coupe Davis, Rafael Nadal a retrouvé toute sa vigueur sur la terre battue de Séville (Espagne). Le numéro 2 mondial a surclassé Juan Monaco (6-1, 6-1, 6-2) et permet à l'Espagne de mener 1-0 face à l'Argentine.

AFP - Inaccessible sur sa terre battue, Rafael Nadal a apporté le premier point à l'Espagne lors de la finale de Coupe Davis face à l'Argentine en laminant Juan Monaco en trois sets 6-1, 6-1, 6-2 vendredi au stade olympique de Séville.

Avant le deuxième match entre David Ferrer et Juan Martin Del Potro, le camp argentin se retrouve déjà dos au mur, si l'Espagnol remporte le deuxieme simple, puisqu'en 111 ans de Coupe Davis, une seule équipe a comblé un déficit de 0-2 dans une finale, l'Australie en... 1939.

Invaincue à domicile depuis douze ans, l'Espagne est elle bien partie pour remporter une cinquième Coupe Davis. D'autant que Nadal, même fatigué après une fin de saison compliquée, a donné raison à son capitaine Albert Costa qui l'a qualifié de "forteresse" sur terre battue.

Vendredi, le N.2 mondial a disputé le 67e match de sa carrière au meilleur des cinq manches sur la surface. Pour sa... 66e victoire, contre une seule défaite, à Roland-Garros en 2009 face au Suédois Robin Soderling.

Il s'est montré sans pitié face à l'un de ses meilleurs amis sur le circuit, Juan "Pico" Monaco, 26e mondial, qu'il avait accueilli à bras ouverts à son arrivée à Séville mais qu'il n'a pas hésité à chatier lourdement.

La vraie mission de Monaco qui consistait à user au maximum Nadal, à défaut de réussir l'impossible, s'est rapidement évanouie sous les yeux du roi d'Espagne Juan Carlos et de Carlos Moya avec qui Nadal avait remporté la Coupe Davis en 2004 dans ce même stade olympique face aux Etats-Unis.

Impitoyable en retour, Nadal n'a pas eu la moindre balle de break à défendre.

Au premier set, Monaco a tout juste réussi à sauver le premier jeu, au prix de huit minutes d'effort et de trois balles de break défendues. Pour le reste il a été saoûlé de coups par le sextuple vainqueur de Roland-Garros qui, en retrouvant la terre battue, a également récupéré tout son punch en coup droit.

Au deuxième set, Nadal a de nouveau aligné cinq jeux de rang et ce n'est que dans la troisième manche que les 28.000 spectateurs ont eu droit à un tout petit peu de suspense. Jusqu'à ce que Nadal, au terme d'un point phénoménal, mette en valeur ses qualités de défenseur pour faire le break à 2-2

Le public a ainsi beaucoup moins tremblé que les organisateurs de la finale qui ont pu constater lors d'une averse matinale que leur toit en tôle, censé abriter le court installé devant un virage de l'imposant stade olympique, fuyait, ce que le camp argentin n'a pas manqué de relever.

Heureusement le soleil est revenu en début d'après-midi, juste à temps pour accueillir comme il se doit le roi de la terre battue.