Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre I-Phone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…

The Atlantic parle d’une «transformation de la démocratie européenne» …et s’interroge : peut elle survivre à la crise financière et à la crise de la dette ? L’article identifie les deux adversaires fondamentaux de la démocratie : d’une part le capitalisme et d’autre part la bureaucratie de l’UE. Dans l’opposition démocratie contre capitalisme, ce qui inquiète c’est que ce sont les marchés et les agences de notation, et non les peuples qui ont poussé par exemple en Grèce, George Papandréou à la démission : «ce que les sit-ins, les manifestations et les cocktails Molotov n’ont pas réussi à accomplir, les marchés eux, l’ont accompli»…Autre menace à la démocratie européenne, la bureaucratie… le journal constate qu’il est de plus en plus difficile de concilier souveraineté nationale et unité européenne plus profonde…car c’est bien à cela que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel réfléchissent en ce moment. Il faudrait, suggère The Atlantic, repenser en parallèle le concept de souveraineté populaire.

L’approfondissement de l’union européenne inquiète le Royaume-Uni…un thème récurrent dans les journaux britanniques en ce moment et qui se retrouve aujourd’hui dans The Independent. On le sait, David Cameron doit rencontrer Nicolas Sarkozy ce vendredi et il pourrait, selon le journal, se former un axe franco britannique contre la chancelière allemande Angela Merkel, qui de l’avis de beaucoup d’observateurs, impose ses vues à la France sur comment sauver l’Europe de la crise. Alors que rappelle le journal, les désaccords sont nombreux entre les deux dirigeants européens. Alors dit l’édito, il y a là une opportunité que le Royaume-Uni doit saisir car «des changements sismiques seraient sur le point de se produire en Europe» dans lesquels le Royaume-Uni doit jouer un rôle constructif, rompre son isolement, s’impliquer dans le sauvetage de l’Euro zone… au risque de manquer le train de l’histoire….

Dans ce contexte européen assez morose, enfin une bonne nouvelle et elle est belge… après 535 jours de crise politique en Belgique, un accord a enfin été trouvé, un accord de gouvernement définitif nous dit le quotidien belge Le Soir. Les six partis politiques flamands et francophones se sont mis d’accord sur un gouvernement de coalition, et sur des thèmes clés à savoir la réforme de l’Etat, et les sujets socio économiques… Les négociateurs expriment leur soulagement dans un contexte de crise économique européenne. Le gouvernement devrait prêter serment en début de semaine et il faudra qu’il se mettre très vite au travail car la législature est courte, il reste deux ans pour entreprendre les réformes dont la Belgique a besoin …d’autant que vendredi dernier l’agence de notation Standard and Poor’s a dégradé la note belge.

Et enfin Vladimir Poutine fragilisé à l’approche des élections législatives russes ce dimanche … le mécontentement grandit à l’égard du premier ministre russe, précédemment Chef d’Etat, qui de sa personne et avec son parti «Russie unie», monopolise totalement la scène politique russe. C’est à lire dans le Guardian qui a recueilli le témoignage de plusieurs jeunes dont Katya 19 ans, qui n’en peux plus et veut « plus de choix » politique dans son pays, ou encore Alina qui se plaint de n’avoir jamais connu de démocratie. Les chiffres sont là…les sondages n’accordent que 41% d’intentions de vote à «Russie unie» pour ces législatives contre 64% aux dernier scrutin de 2007.

Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multi diffusion la Revue des Hebdos.