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Au lendemain d'une journée électorale marquée par des violences meurtrières et de forts soupçons d'irrégularités en République démocratique du Congo, trois candidats ont exigé l'annulation des scrutins présidentiel et législatif.

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AFP - Trois candidats à la présidentielle en République démocratique du Congo, dont l'opposant et président du Sénat Léon Kengo, ont exigé mardi "l'invalidation" des scrutins présidentiel et législatif de lundi en dénonçant des "manquements et irrégularités".

A l'appui de leur demande, ils ont notamment relevé dans un communiqué commun l'interdiction des meetings au dernier jour de la campagne, l'existence de bureaux de vote "fictifs" ainsi que la découverte de bulletins de vote "parallèles, pré-remplis ou vierges au profit" du candidat Joseph Kabila, le chef de l'Etat sortant.

Les candidats signataires aux côtés de M. Kengo sont Antipas Mbusa Nyamwisi et Adam Bombole Intole.

Ils dénoncent également "l'utilisation des moyens de l'Etat par le candidat" Kabila, la non-ouverture de bureaux de vote, l'insuffisance de bulletins "provoquant artificiellement une baisse du taux de participation" et des dépouillement "à huis-clos après le "refus d'admettre la présence de témoins de l'oposition" lors du dépouillement dans plusieurs bureaux.

Les trois candidats "déclarent n'accorder aucun crédit aux résultats qui pourraient résulter de pareils scrutins" et "exigent l'invalidation pure et simple desdits scrutins eu égard aux manquements et irrégularités dénoncés".