On commence cette revue de presse internationale avec un petit dessin du Guardian , qui revient sur l’analyse qu’a faite hier Angela Merkel: elle a évoqué la situation européenne comme étant la pire situation qu’ait connue le continent depuis 1945; la chancelière allemande qui  promet comme Winston Churchill en son temps «du sang et des larmes» - d’où le costume trois pièces, le chapeau-melon et le cigare d’Angela Merkel, qu’on voit avec le grec Lucas Papademos et l’Italie Mario Monti, tous deux brandissent des haches. Avec lesquelles, sans doute, ils vont sabrer dans les dépenses publiques.

Le Corriere della Serra qui propose justement ce matin justement un petit alphabet de l’austérité, en quoi doivent consister les réformes à mener, en 26 lettres, de «A» comme automobiles, ce parc automobile pléthorique dont les hommes politiques italiens vont devoir réduire, à «T» comme transparence sur les revenus des élus italiens, en passant par «C» comme conflits d’intérêt et cumul des mandats, auxquels il va falloir mettre fin.

On passe aux tensions entre Israéliens et Iraniens sur la question du nucléaire. Les Israéliens discutent depuis plusieurs semaines de l’opportunité ou non de frappes préventives sur les installations nucléaires iraniennes, où un accident s’est d’ailleurs produit, samedi, près de Téhéran. Un accident qui a tué 17 personnes et qui, d’après le site ynet.news , pourrait être le fruit d’une opération des services israéliens, du Mossad plus précisément.

En tout cas l’éventualité d’une confrontation entre l’Etat hébreu et l’Iran donne des sueurs froides à pas mal de monde, et c’est The Huffington Post qui envisage le «scénario catastrophe» de frappes israéliennes sur l’Iran: le résultat serait tout simplement «Armaggedon» d’après le site, qui explique que ces frappes auraient pour conséquence immédiate une flambée des cours du pétrole, ce qui à son tour viendrait fragiliser toute l’économie de la zone euro, qui serait ensuite évidemment, répercuté sur le reste de l’économie mondiale, elle-même déjà affectée par l’éventuelle hausse des cours…

La globalisation de l’économie qui préoccupe le mouvement «Occuper Wall Street», auquel les autorités américaines sont en train d’essayer de mettre un terme pour, disent-elles, des raisons de sécurité.

Les autorités disent que ces occupations ont déjà provoqué la mort de 4 personnes à travers le pays, et que c’est la raison pour laquelle elles évacuent, en ce moment même, les campements des manifestants à travers le pays – des évacuations racontée par The Huffington Post .

En Grande-Bretagne, il est beaucoup question ce matin de l’enquête sur l’affaire des écoutes de News of the World. The Independent confirme qu’il existe de nombreuses preuves démontrant l’implication d’au moins 28 journalistes.

Comment s’étonner, dès lors, des résultats de ce sondage réalisé par The Guardian ,  d’après lequel 58 % des Britanniques n’auraient plus confiance en leurs journaux ?

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