Presse internationale, Lundi 14 novembre. Au menu de la presse internationale ce matin, la joie de la presse italienne après le départ de Berlusconi et la désignation de Monti, les élections de dimanche prochain en Espagne, une opération anti-drogue à Rio, et des Chinois à la recherche de l’âme sœur.
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On commence cette revue de presse internationale avec les réactions de la presse italienne au remplacement de Silvio Berlusconi par Mario Monti.
Ca va de la joie à l’euphorie en passant par le soulagement, mais pour résumer, on n’a trouvé personne ce matin pour pleurer le Cavaliere - dans la presse italienne, du moins.
La Repubblica se félicite de la désignation de Mario Monti, et revient sur les applaudissements et les encouragements adressés hier au nouveau président du Conseil italien.
Un enthousiasme qui prend des dimensions parfois surprenantes, comme cette page achetée, toujours dans la Repubblica, par un entrepreneur italien, qui a voulu remercier en personne Giorgio Napolitano.
«Pourquoi l’Italie peut le faire», se tirer de l’ornière, c’est le titre, ce matin de l’édito de La Stampa , qui explique pourquoi ça va aller mieux. L’Italie a des atouts, écrit le journal, des produits de qualité, notamment la mode italienne qui se porte bien, une industrie automobile qui tient le coup, et un secteur touristique qui continue d’attirer les étrangers. La Stampa qui explique toutefois que le pays va devoir exécuter le plan d’austérité demandé par l’Europe pour se tirer définitivement d’affaire.
Et parmi les autres les conditions à réunir pour aller de l’avant, il y a aussi la cohésion politique, et c’est là que le bât risque de blesser d’après La Repubblica , qui explique que les divisions parlementaires vont rendre la tâche de Mario Monti plutôt ardue - et ce serait sans compter sur la capacité de nuisance de Silvio Berlusconi, qui vient certes de se faire sortir, mais dont l’empire médiatique est toujours debout.
On passe maintenant en Espagne, où des élections vont avoir lieu dimanche prochain; c’est un scrutin qui va être probablement emporté par la droite espagnole, auquel la crise aurait offert un boulevard.
Le PSOE et le PP qui font tous deux de l’œil au mouvement des Indignés raconte également El Pais , mais cette cour électorale serait pour le moment sans grand résultat puisque les Indignés espagnols critiquent aujourd’hui aussi bien la droite que la gauche et appellent à voter plutôt pour des petits partis comme les Verts ou pour l’extrême-gauche.
Et puis la presse brésilienne revient largement de son côté sur l’opération anti-drogue lancée ce week-end dans une favela de Rio de Janeiro. Une opération d’envergure présentée comme un grand succès par les autorités brésiliennes; il faut dire que cette opération, qui a été annoncée longtemps à l’avance et a été baptisée «choc de paix» a eu le mérite de se dérouler sans que le moindre feu ne soit tiré, d’après O Globo .
Pour terminer, une petite info qu’on a lue dans The Guardian : sachez qu’en Chine, on organise des rendez-vous surprises (ce qu’on appelle les «blind dates») pour trouver son (ou sa) cher(e) et tendre à l’échelle industrielle. Un de ces entretiens d’embauche matrimoniaux géants aurait réuni entre 10 000 et 40 000 personnes ce week-end.
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