
Dimanche, les habitants d'Ossétie du Sud sont appelés aux urnes pour élire le président de cette région sécessionniste géorgienne soutenue par la Russie. Moscou a en effet reconnu son indépendance après le conflit l'opposant à Tbilissi, en 2008.
REUTERS - Les habitants de la région sécessioniste géorgienne d'Ossétie du Sud étaient appelés dimanche aux urnes pour la première élection présidentielle depuis que la Russie voisine l'a reconnue comme Etat indépendant, à l'issue du conflit contre la Géorgie en août 2008.
Les électeurs de cette petite région de montagne, peuplée de 30.000 habitants, devaient départager 11 candidats pour trouver un successeur à Edouard Kokoïti, ancien champion de lutte dont le second mandat vient à expiration. Le nouveau président prendra ses fonctions dans le courant du mois.
Hormis la Russie, seuls deux pays d'Amérique du Sud et un micro-Etat du Pacifique reconnaîtront le vainqueur du scrutin, pour lequel Anatoli Bibilov, 41 ans et ministre des Situations d'urgence sous Kokoïti, fait figure de favori.