
Suite à la publication du rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le nucléaire iranien, Paris et Londres ont recommandé dans un communiqué d'infliger de nouvelles sanctions si l'Iran refuse de coopérer.
AFP - Paris et Londres prônent des "sanctions nouvelles et fortes" contre l'Iran, si ce pays refuse de coopérer sur le dossier nucléaire, affirment les deux pays dans un communiqué publié mercredi à l'issue d'une réunion à Londres du "groupe de haut niveau" franco-britannique.
Les deux pays "ont exprimé leur très vive préoccupation concernant la dimension militaire du programme nucléaire iranien à la lumière du rapport publié (mercredi) par l'AIEA et (ils) ont affirmé leur claire détermination à rechercher des sanctions nouvelles et fortes si l'Iran refuse de coopérer", affirment Paris et Londres dans ce communiqué commun.
"Notre objectif demeure que l'Iran se conforme pleinement à ses obligations internationales", ajoute le texte, envoyé par la présidence française.
Ce communiqué franco-britannique a été publié à l'issue d'une rencontre à Londres du "groupe de haut niveau créé en vertu du Traité de coopération en matière de défense et de sécurité (...) sous l'égide du Cabinet Office et de la présidence française".
Parmi les sujets étudiés, les deux pays ont également évoqué les opérations militaires menées en Libye sous l'égide de l'Otan.
"Le succès" de cette opération "a consolidé notre partenariat", se félicitent les deux capitales.
"Les parties ont examiné les enseignements qui devaient être tirés, à l'Otan comme au plan bilatéral, de cet effort piloté par la France et le Royaume-Uni. En particulier, notre engagement côte à côte en Libye a confirmé la nécessité de mettre en place des capacités militaires flexibles, efficaces et déployables rapidement, telles que la Force expéditionnaire commune interarmées", ajoute le texte.