Pour mettre fin à la primauté masculine, les 16 pays membres du Commonwealth ont approuvé que l'ordre de succession au trône, occupé actuellement par Elisabeth II, soit modifié. La priorité serait donnée à l'ordre de naissance.
AFP -Les 16 pays membres du Commonwealth dont la reine d'Angleterre est le chef de l'Etat sont d'accord pour changer les règles de succession au trône d'Angleterre, en vue de mettre fin à la primauté masculine pour l'accès à la couronne, a annoncé vendredi le Premier ministre britannique.
Ces changements permettront également à l'héritier royal d'épouser une catholique, sans renoncer à la couronne.
"Nous allons mettre fin à la primauté masculine de manière à ce que l'ordre de succession soit déterminée simplement par l'ordre de naissance", a déclaré David Cameron à Perth (sud-ouest de l'Australie) où se tient la 21e réunion du Commonwealth.
Le premier enfant du prince William et de son épouse Catherine pourrait donc hériter du trône, quel que soit son sexe.
"Nous avons décidé d'effacer la règle qui dit que celui/celle qui épouse un(e) catholique ne peut pas devenir monarque", a ajouté David Cameron lors d'une conférence de presse.
Les autorités britanniques s'étaient jusqu'à présent montrées réticentes à revoir les règles de succession de peur que la réforme ne soit pas adoptée par tous les royaumes, et de crainte que le sujet n'alimente les mouvements anti-monarchistes.
Mais le dossier est redevenu d'actualité avec le mariage en avril du prince William, deuxième dans l'ordre de succession au trône, et les célébrations l'an prochain des soixante ans de règne de la reine Elizabeth II, deux événements susceptibles de rallier des soutiens, selon des experts.