On commence cette revue de presse française avec Libération , dont François Hollande est l’invité spécial aujourd’hui.

Libération qui continue sa série avec les candidats à la primaire socialiste, et ce matin le tour du chouchou des sondages, le candidat qui a dit qu’il voulait être un «président normal»: François Hollande - à voir à la Une avec ce titre: «Une présidence normale, c’est une présidence morale».

L’un des reproches qui lui a été adressé, et notamment par sa camarade Martine Aubry, c’est de ne pas être un candidat suffisamment expérimenté, ce à quoi il répond: «mon expérience est longue, je suis tout sauf un homme nouveau».

Présidentielle de 2012, toujours: les journaux reviennent aussi largement ce matin sur l’annonce faite hier par le centriste Jean-Louis Borloo qu’il ne se présentera pas.

C’est à voir à la Une de 20 minutes , qui se demande «qui va récupérer Borloo», à qui va pouvoir profiter le retrait du patron du parti radical.

Beaucoup de candidats espèrent récupérer son électorat potentiel d’après les Echos , et François Bayrou et Nicolas Sarkozy seraient les mieux placés pour remporter la mise.

François Bayrou bien placé pour remplacer la mise ? Pas sûr, d’après le Figaro , qui parle du candidat comme de l’incarnation du «centrisme canal historique» et pose cette question: «y aura-t-il en 2012 un effet Bayrou comme il y en eut en 2007? Il est permis d’en douter car le combat de l’an prochain sera un combat frontal entre le droite et la gauche».

A voir également, toujours dans le Figaro , cette «poussée de fièvre anti-Roms» qui sévit en Bulgarie, frappée d’une poussée de «fièvre nationaliste» à trois semaines des élections présidentielle et municipales. Ce week-end, des milliers de militants du parti nationaliste Ataka ont manifesté à Sofia contre «l’impunité» dont jouirait la communauté rom, et des rassemblements ont lieu chaque soir, où l’on peut entendre des slogans nazis hostiles à cette minorité, mais parfois aussi hostiles aux Turcs.

Les Roms qui seraient aussi malmenés en Hongrie, par le gouvernement de Viktor Orban, dont beaucoup craignent une dérive autoritaire.

Le sujet fait l’objet ce matin d’un long reportage réalisé par l’Humanité , un reportage sur le «travail  forcé» pour les Roms, mais pas seulement, puisque le gouvernement souhaite aussi obliger les chômeurs à travailler.

Le gouvernement de Viktor Orban accusé aussi de se livrer à des «procès politiques» contre l’opposition, d’après Libération , qui évoque un «petit procès de Moscou» qui s’est tenu à Budapest, dans une affaire mettant en cause l’ancien premier ministre socialiste, et qui aurait montré un parquet «tentant de fabriquer des preuves, et d’extorquer de faux aveux à des témoins».

Pour terminer, une petite info lue dans le Parisien : une enquête démontrerait que les plus diplômés seraient aussi les plus infidèles.

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