Après la déconfiture du week-end dernier en Fed Cup, le tennis féminin français retrouve des couleurs à l'Open GDF-Suez de Paris. Mauresmo, Cornet, Dechy et Loit s'offrent un ticket pour les quarts de finale du tournoi.
AFP - Le tennis français, qui sortait d'un week-end de Fed Cup déprimant face à l'Italie, a repris des couleurs en plaçant quatre joueuses, Amélie Mauresmo, Alizé Cornet, Nathalie Dechy et Emilie Loit en quarts de finale de l'Open Gaz de France.
C'est Dechy qui a réussi la plus grosse performance en sortant la Suissesse Patty Schnyder, tête de série N.6, en trois sets 3-6, 6-4, 6-3, en fin de soirée. Elle défiera la Russe Elena Dementieva.
Mauresmo s'est qualifiée en infligeant à la Roumaine Monica Niculescu, battue 6-1, 6-2, le même traitement qu'elle avait fait subir à l'Italienne Sara Errani la veille.
Même si ses deux premières adversaires étaient de niveau relativement modeste (33e et 47e mondiale), la double vainqueur du tournoi (2001, 2006) a montré une solidité encourageante au moment d'affronter sa première Top 10 de la semaine, la jeune Polonaise Agnieszka Radwanska.
"Elle n'a pas des coups énormes, mais elle manoeuvre bien l'adversaire. Elle se déplace bien et elle est bonne en contre", a-t-elle dit.
Plus en difficulté, Cornet a d'abord été débordée par la Slovaque Daniela Hantuchova, ancienne N.5 mondiale retombée à 39e place à la WTA. Mais comme au troisième tour de l'Open d'Australie le mois dernier, la Niçoise a réagi pour l'emporter en trois sets 1-6, 6-4, 6-2.
"Elle a toujours un coup de barre, alors j'ai attendu que l'orage passe", a expliqué la N.1 française, dont la victoire est de bon augure en vue du barrage de Fed Cup fin avril contre les Slovaques.
Au prochain tour, Cornet rencontrera la Serbe Jelena Jankovic, N.3 mondiale.
"Il y a deux ans à l'US Open, j'avais failli faire l'exploit contre elle, alors tout est possible", a-t-elle dit.
Emilie Loit avait été la première à se qualifier mercredi et défiera la grande favorite du tournoi, l'Américaine Serena Williams.
Leur seul affrontement date d'il y a six ans, à l'Open d'Australie, et la Normande ne s'était inclinée qu'en trois sets après plus de trois heures de lutte.
"Je m'en souviens très bien. Elle a un jeu piégeux et c'est pour ça que ça avait duré si longtemps", a dit la N.1 mondiale.