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Une ancienne maîtresse de DSK prend sa défense dans la presse

Dans un entretien publié par le Journal du Dimanche, une jeune femme affirme qu'elle est prête à témoigner dans le cadre de l'affaire DSK. Elle ajoute que son éventuelle participation "servirait sans doute plus la défense que l'accusation".

REUTERS - Une ancienne liaison de Dominique Strauss-Kahn s'est déclarée prête à témoigner devant la justice américaine, tout en estimant cela "servirait sans doute plus la défense que l'accusation".

"Marie-Victorine M.", qui répond aux questions du "Journal du Dimanche" après s'être exprimée cette semaine dans les colonnes du magazine suisse "L'Illustré", dit avoir eu une liaison en 1997 en France avec l'ancien directeur général du FMI, poursuivi à New York pour agression sexuelle, tentative de viol et séquestration.

Aujourd'hui âgée de 38 ans et vivant aux Etats-Unis, elle indique que son avocate américaine a été contactée par le bureau du procureur de Manhattan, Cyrus Vance, chargé du volet américain de l'affaire.

"Je ne sais pas où en sont les choses parce que je suis en Europe depuis une semaine", dit-elle. Mais à la question de savoir si elle est prête à témoigner si on lui demande, elle répond par l'affirmative.

De Dominique Strauss-Kahn, elle a assuré à "L'Illustré" qu'"il ne m'a jamais forcée à faire des choses que je ne voulais pas faire", pour ajouter que son éventuel témoignage devant la justice américaine "servirait sans doute plus la défense que l'accusation".

Cette consultante internationale déclare encore avoir eu une conférence téléphonique le 18 juillet avec l'avocat de Nafissatou Diallo, la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn.

"Je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales, un peu comme un interrogatoire de police", dit-elle, alors qu'elle avait utilisé le terme "salaces" dans son interview à la publication suisse.

A la question de savoir pourquoi elle a décidé de s'exprimer sur sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn, elle répond qu'un cabinet d'investigation s'est procuré une lettre écrite à son père dans laquelle elle évoquait celle-ci, que des journalistes sont entrés en possession de la lettre et qu'elle a "préféré prendre les devants pour limiter les dégâts en accordant une interview".