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Les trois humanitaires français portés disparus il y a un mois dans la région de l'Hadramaout ont été "localisés" et sont "en vie", selon le vice-ministre yéménite de l'Information. Ce derneir confirme qu'il s'agit d'un enlèvement.
AFP - Les trois Français de l'ONG Triangle Génération Humanitaire, portés disparus il y a un mois dans le sud-est du Yémen, sont "localisés" et "en vie", a déclaré mardi le vice-ministre yéménite de l'Information, Abdo al-Janadi.
"Les services de sécurité ont réussi à localiser les Français. Ils sont en vie", a déclaré M. Janadi lors d'une conférence de presse à Sanaa.
Il s'est refusé à fournir des "informations sur la partie qui les a enlevés ou ses demandes, pour le bon déroulement de l'enquête et afin d'obtenir leur libération le plus rapidement possible".
Aucune information n'a filtré jusqu'ici sur les trois humanitaires, deux femmes et un homme, portés disparus le 28 mai à à Seyoun (600 km à l'est de Sanaa), chef-lieu administratif de l'immense province désertique du Hadramaout.
Le vice-ministre yéménite a confirmé qu'il s'agissait d'un enlèvement, une hypothèse évoquée à Paris dès les premiers jours de la disparition des trois humanitaires après que leur véhicule eut été retrouvée "non endommagé" selon le ministère français des Affaires étrangères.
Ils étaient sur place depuis mars et avaient refusé toute protection, selon les services de sécurité yéménites.
"Ils ont pu être enlevés car ils ont demandé, par écrit aux services de sécurité, de ne pas les faire escorter et affirmé qu'ils n'étaient pas en danger. Ce que ces services ont accepté", a indiqué M. Janadi.
Il a exhorté les forces de sécurité à "oeuvrer pour un libération rapide des ressortissants français".
Le Yémen est le théâtre de fréquents enlèvements d'étrangers par des tribus, qui ont recours à cette pratique généralement pour faire pression, qu'il s'agisse d'une demande de rançon, de la libération d'un des leurs prisonniers ou de la construction de routes.
Plus de 200 ressortissants étrangers y ont été enlevés ces 15 dernières années et la grande majorité ont été libérés sains et saufs.