La police a tiré sur des manifestants rassemblés à Taez, la troisième vile du Yémen, pour réclamer le départ du président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. L'intervention policière aurait fait un mort et des centaines de blessés, selon des témoins.
AFP - Un manifestant a été tué dimanche par des tirs de la police sur des manifestants réclamant le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh à Taëz, au sud de Sanaa, ont indiqué des témoins.
Le jeune homme a été mortellement blessé à la poitrine alors qu'il déchirait un portrait du chef de l'Etat, selon ces témoins.
La police a ouvert le feu et lancé des grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants qui ont tenté de marcher sur le siège du gouverneur dans cette ville, ont indiqué à l'AFP plusieurs d'entre eux.
"Au moins 250 personnes ont été blessées par les tirs ou intoxiquées par les gaz lacrymogènes lancés par la police", a affirmé l'un des témoins.
Des milliers de manifestants campent depuis la mi-février dans le centre de Taëz, réclamant comme à Sanaa et à Aden (sud) la chute du régime du président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.