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"Libye: d'ici on ne voit pas si c'est du sang ou du pétrole"

Presse internationale, Mardi 8 MARS. Alors que la Libye s’enfonce dans la violence et que la résistance des insurgés devient plus difficile, les Occidentaux s’interrogent toujours sur la nécessité d’intervenir. La press internationale fait aussi état de tractations par Kadhafi pour quitter le pouvoir. A lire, aussi : les dents de Berlusconi, et la journée des femmes.

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La violence, le désarroi des Libyens, et aussi, d’une certaine façon de la communauté internationale : "Libye : l’intervention internationale en débat", à voir à la Une de l’Orient le Jour.
La violence des combats à la Une, aussi, du Monde , avec une photo de combattants anti-Kadhafi près de Ben Jawad, à l’est du pays.
A la Une du Herald Tribune , l’image de ce rebelle fuyant pour se mettre à l’abri durant une attaque aérienne à Ras Lanuf.
Et pendant ce temps-là les Occidentaux discutent de la nécessité d’une intervention. A voir sur ce sujet, ce dessin dans Le Temps de Genève :
Les Occidentaux sont sur un bateau et avec leur longue vue, ils s’interrogent, "d’ici, on n’arrive pas à voir si c’est du pétrole ou du sang".
Les Européens, Français et Britanniques en tête, militent pour une zone d’exclusion aérienne ; les Américains parlent d’ "options militaires" ; et pendant ce temps-là, où en est-on côté libyen ?
Les informations les plus contradictoires circulent ce matin.
Officiellement le colonel Kadhafi répète qu’il ne quittera pas le pouvoir. Mais en coulisses, il serait entrain de négocier.
C’est ce qu’affirme le quotidien basé à Londres Asharq Al Awsat , avec cet article largement repris par la presse arabe ce matin : une source non identifiée a affirmé au journal qu’un émissaire aurait été envoyé par Kadhafi auprès du Conseil national formé par les insurgés à Benghazi pour négocier son départ...
A lire également ce matin, une autre répression, passée sous silence celle-là, au Bélarus. C’est à lire dans The Independent , les photos de ces dizaines de prisonniers "de conscience" en réalité des prisonniers politiques dans ce qui est, nous dit le journal, la dernière dictature d’Europe.
Des opposants, des hommes et des femmes, "réduits sans pitié au silence", "merciless crushed" par la main de fer d’Alexandre Loukachenko, le président biélorusse au pouvoir depuis 16 ans et réélu avec des scores soviétiques en décembre dernier.
Et tout autre chose ce matin, dans la presse italienne, les dents de Silvio Berlusconi. Le chef du gouvernement italien a subi, hier, une intervention chirurgicale de quatre heures sous anesthésie générale, pour rétablir sa capacité de mastiquer normalement. Et c’est à la Une de Libero .
Silvio Berlusconi qui est donc désormais fin prêt à présenter son plus beau sourire aux magistrats italiens.
Et puis c’est la 100eme journée internationale des femmes, et le Guardian a choisi de mettre cent d’entre elles à l’honneur.
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