Relégué au poste d'observateur après son élimination de la Coupe d'Angleterre, Chelsea a le blues. Il ne reste plus que la Ligue des champions aux hommes de Carlo Ancelotti pour sauver leur saison.
REUTERS - L'élimination de la Coupe d'Angleterre pourrait s'avérer un bien pour un mal pour Chelsea qui peut désormais se concentrer sur le match aller de son huitième de finale de Ligue des champions contre Copenhague.
Sur le papier, il n'y a guère d'incertitude dans la rencontre de mardi au Parken Stadium, entre le puissant club anglais qui a joué une finale, en 2008, cinq demi-finales et huit quarts de finale de Coupe d'Europe et le modeste club danois qui n'a fait que deux apparitions dans la compétition et joue pour la première fois les huitièmes.
Copenhague, pourtant, a posé des problèmes à d'autres grands d'Europe comme Manchester United qu'il avait battu il y a quelques saisons ou Barcelone à qui il a arraché un match nul 1-1 cette saison.
Chelsea en revanche traverse une mauvaise passe avec son élimination aux tirs au but et à domicile par Everton en 16e de finale de la Cup et sa cinquième place en Premier League à dix points de Manchester United.
"Nous voulions conserver la Cup, c'est une compétition très importante pour nous mais nous devons maintenant nous tourner vers l'avenir et retrouver de l'énergie", a déclaré l'entraîneur Carlo Ancelotti.
"Ce n'est pas une période facile parce que nous allons devoir jouer des matches très importants mais il est parfois bon de jouer des matches difficiles, parce qu'il est plus facile de se concentrer. Nous ne devons pas avoir peur d'aller à Copenhague", a-t-il ajouté.
La peur est un sentiment que Stale Solbakken, l'énigmatique entraîneur norvégien de Copenhague, ne connaît pas depuis qu'il a été victime pendant une séance d'entraînement d'une crise cardiaque qui a mis fin à sa carrière d'entraîneur. Il l'avait d'ailleurs prouvé à la fin du match de poule contre Barcelone lorsqu'il avait failli en venir aux mains avec Pep Guardiola.
Sous sa direction, l'équipe de Copenhague a ajouté un parfum sud-américain à la traditionnelle solidité défensive du football danois avec les milieux de terrain brésilien Claudemir et costa- ricain Christian Bolanos et l'attaquant brésilien Cesar Santin.
Un facteur qui pourrait peser sur l'issue du match est que l'équipe danoise manquera peut-être de temps de jeu car elle n'a plus joué en compétition depuis début décembre à cause de la longue pause hivernale du football danois.