logo

Les deux camps lancent leurs dernières forces sur le Net

Les républicains et les démocrates s'emparent du mot-clé #election sur Twitter qui est sponsorisé par le Washington Post. Un débat houleux souvent irrationnel, mais passionné, a envahi le service de micro-blogging en ce jour de vote de mi-mandat.

À quelques heures de la fermeture des bureaux de vote aux États-Unis, les partisans des démocrates et des républicains pour les élections de mi-mandat jettent leurs dernières forces dans la bataille. Et elle est numérique.

Sur Twitter, le hashtag (mot-clé) #election domine.  Normal : le Washington Post a décidé de sponsoriser ce mot-clé, ce qui a pour conséquence de le placer toute la journée en tête des tendances à suivre. Par ailleurs, les débats et les discussions qui ont cours révèlent un pays profondément divisé.

Les derniers "combattants" de la politique en 140 signes ne sont pas les plus modérés.  Insultes, coups bas et slogans caricaturaux font florès. Petite revue des troupes les moins haineuses des deux camps.

Républicains (et Tea Party) :

"Allez les patriotes, il est temps de tuer la politique d’Obama dans l’œuf", Arthas Menethil (AMenethil)

"Les Américains vont clamer ‘No-Bama’ aujourd’hui et il sera en Inde en ce jour funeste pour lui", Anirvan Ghosh (anirvanghosh)

"Reprenons le Congrès, restaurons la République et marginalisons Barack Obama", ConservativeDispatch

"L’Obamunism [contraction populaire dans les rangs du Tea Party entre Obama et communisme, NDLR] est mort le 11/02/2010. Cause du décès : le sens commun", Vancarta Capital.

Démocrates :

"Laissons les républicains avoir une Tea Party et fêtons, nous, la victoire", The New Deal

"Récession ou reprise ? Haine ou tolérance ? Délocalisation ou création d’emplois ? Votez démocrates", Denis M. Sweatt

"Si les démocrates survivent à l’élection, ils doivent s’unir et détruire une fois pour toute les républicains ou le pays risque de tomber sous le joug d’un fascisme financier", From Nothing

"Si au moins on pouvait interdire de voter aux personnes en dessous d’un certain QI les démocrates auraient une chance", Batangtaft