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Les syndicats annoncent deux nouvelles journées d'action début octobre

L'intersyndicale souhaite maintenir la pression sur le gouvernement pour qu'il revoie son projet de réforme des retraites. Deux nouvelles journées de grèves et de manifestations sont prévues le 2 et le 12 octobre prochains.

Le bras de fer se poursuit entre le gouvernement et les syndicats sur le projet de réforme des retraites.

Au lendemain d’une journée d’action qui a rassemblé entre 1 et 3 millions de personnes, deux nouvelles mobilisations ont été annoncées ce vendredi.

Réunis au siège de la CGT à Montreuil, dans la région parisienne, l’intersyndicale a décidé d’organiser une journée de manifestation le samedi 2 octobre, puis une grande journée de grèves et de manifestations le mardi 12 octobre.

Le texte, qui "met en garde le gouvernement sur les conséquences que provoquerait l'ignorance de la colère qui s'exprime profondément", a été signé par six confédérations. FO et Sud, partisanes d’un retrait pur et simple du projet de loi et d’une journée d’action plus tôt, ont néanmoins appelé à participer aux deux mobilisations.

Les centrales syndicales évoquent par ailleurs la possibilité d’en venir à des grèves reconductibles si le gouvernement ne revoit pas sa copie avant le 12 octobre.

Fermeté du gouvernement

Malgré la pression la majorité a réaffirmé sa volonté de maintenir son projet d’allongement de l’âge de départ à la retraite.

Depuis Biarritz, dans le Sud-Ouest, où il concluait, ce vendredi, les journées parlementaires de l'UMP, le Premier ministre, François Fillon, a répondu un "non ferme et tranquille" aux revendications des syndicats. "Il faut répondre calmement à la rue parce que gouverner c'est écouter chacun, gouverner c'est respecter chacun, mais gouverner la France c'est aussi parfois savoir dire ‘non’" a-t-il lancé.

Un discours de fermeté qui n’a pas entamé la détermination des syndicats. Invité sur France 2, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, lui a opposé un "non ferme et résolu". "Je dis très directement au Premier ministre, qui nous dit un non ferme et tranquille, que c'est aussi un non ferme et résolu de la part des manifestants et des organisations syndicales."

Déjà voté par l’Assemblée nationale, le projet de loi sur la réforme des retraites doit être soumis à l’examen du Sénat dès le 5 octobre.