Le coureur de l'équipe Liquigas signe son grand retour sur la scène internationale après avoir été suspendu pendant deux ans pour son implication dans l'affaire Puerto. Il devance l'Espagnol David Arroyo et son compatriote Vincenzo Nibali.
REUTERS - Ivan Basso a remporté dimanche le Tour d’Italie pour signer son grand retour sur la scène internationale après une suspension de deux ans pour son implication dans l’affaire Puerto.
L’Italien, engagé par la Liquigas en octobre 2008 alors que sa suspension venait d’expirer, a construit son succès, le deuxième sur le Giro après le triomphe de 2006, dans l’ascension du Monte Zoncolan à l’occasion de la 15e étape.
Il s’est définitivement débarrassé de l’Espagnol David Arroyo, un temps porteur du maillot rose d’une course un peu folle où une bande d’échappés a bouleversé la hiérarchie, vendredi dans la montée de l’Aprica.
Dimanche, c’est le Suédois Gustav Erik Larsson (Saxo Bank) qui a remporté le contre-la-montre final à Vérone devant l’Italien Marco Pinotti (HTC Columbia) et le Kazakh Alexandre Vinokourov (Astana).
Arroyo s’est accroché à sa place sur le podium, terminant deuxième devant l’Italien Vincenzo Nibali, équipier de Basso au sein d’une formation Liquigas dont le collectif pourrait faire mal sur le Tour de France cet été.
L’Australien Cadel Evans, qui a échoué dans sa tentative de remporter un premier grand tour, a pris une décevante quatrième place.
Le champion du monde, arrivée en Italie en pleine confiance, n’a finalement pas tenu le rythme en montagne.
Vinokourov, qui avait lui aussi purgé une suspension de deux ans pour dopage sanguin sur le Tour de France 2007, a porté le maillot rose pour la première fois de sa carrière.
Sa science de la course et sa bonne forme actuelle en font le capitaine de route idéal d’Astana pour emmener Alberto Contador vers une troisième victoire dans le Tour.
Basso, comme Evans, aura toutefois du mal à briller en juillet après avoir tant donné dans ce Giro 2010, qui a épuisé les organismes pendant trois semaines.
Le Britannique Bradley Wiggins l’a bien compris, qui a pratiquement coupé son effort en troisième semaine.