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Cinq corps retrouvés dans le nord-est du pays

L'inquiétude grandit après la découverte de cinq corps dans le nord-est du Yémen, région où des otages allemands et britannique ont été enlevés au mois de juin dernier. Des tests ADN sont en cours pour identifier les cadavres.

AFP - Les autorités yéménites ont récupéré les corps de cinq personnes dans le nord du pays, où des otages allemands et britannique ont été enlevés, et les soumettent à des tests ADN, a indiqué un responsable local selon lequel il pourrait s'agir de Somaliens.

Selon le site internet du ministère de la Défense, 26sep.net, les cinq corps ont été retrouvés dans la province d'Al-Jawf (nord-est).

Le gouverneur de la province, Hussein Hazeb, cité par 26sep.net, a indiqué que ces victimes "pourraient être des Somaliens", mais que les test ADN détermineraient leur identité.

Des sources des services de sécurité avaient auparavant indiqué à l'AFP que les corps d'une femme, de deux hommes et d'un enfant avaient été retrouvés samedi dans une région désertique d'Al-Jawf, près de laquelle des otages allemands et britannique avaient été enlevés.

"Les corps étaient dans un état de décomposition, mais il semble qu'il s'agisse d'étrangers", a déclaré un chef tribal de la région à l'AFP.

Les autorités ont dépêché un hélicoptère pour ramener les corps à Sanaa, selon une source des services de sécurité.

Cinq Allemands, un couple et trois enfants, et un Britannique avaient été enlevés en juin dans la région de Saada (nord), fief de la rébellion zaïdite chiite. Les cadavres de deux Allemandes et d'une Sud-Coréenne, kidnappés en même temps qu'eux, avaient été retrouvés peu après leur enlèvement.

Les adultes faisaient partie d'une organisation humanitaire.

Le chef de la diplomatie yéménite, Abou Bakr al-Kourbi, avait affirmé en janvier que les autorités avaient localisé les cinq Allemands et le Britannique dans la région de Saada et affirmé que des négociations étaient en cours pour leur libération.

Pour leur part, les rebelles ont assuré à plusieurs reprises ne pas détenir les otages et rendu les autorités responsables de leur sort.

L'édition en ligne du magazine allemand Spiegel avait affirmé que les ravisseurs réclamaient une rançon de deux millions de dollars pour les libérer et qu'un membre de la rébellion jouait le rôle de médiateur.