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Pour ceux qui ne peuvent pas voir Sarkozy en peinture…

L’exposition des tableaux de Pal Sarkozy, le père du président, ne vous plaira pas si vous ne pouvez pas encadrer le locataire de l’Elysée. Pour les autres, les photos des œuvres de Pal sont dans la presse ce matin. A voir aussi : Garde à vue à 14 ans ; Manuel du parfait manifestant iranien… MERCREDI 10 FEVRIER.

On parle peinture aujourd’hui à la Une d’Aujourd’hui en France, l’édition nationale du Parisien. Pal Sarkozy, le père du président de la République expose une série de tableaux à Budapest, et exposera ensuite à Paris.
On savait que ces œuvres de Pal Sarkozy existaient, on en a maintenant les photos : certains tableaux représentent son fils et sa belle-fille Carla. Celles exposées en ce moment en Hongrie sont vendues entre 3 000 et 14 000 €.
Aujourd’hui en France décrit une de ces œuvres : « Dans une tapisserie de grandes dimensions, Pal Sarkozy montre ainsi la première dame, sa belle-fille, assise sur un piano, grattant sa guitare, tandis que le chef de l'Etat apparaît dans une sorte d'éclaté, assis à son bureau. »
 «Il y a une rose posée sur le clavier, note l'artiste dans sa description de l'œuvre, comme symbole de l'ouverture de Nicolas vers la gauche, mais aussi comme emblème de l'amour». Cette création était le cadeau de mariage de son auteur à celle qu'il qualifie de «fille adorable».
Et Aujourd’hui en France poursuit : « Un autre portrait montre Nicolas Sarkozy avec la Légion d'honneur en guise de boucle d'oreille, un cadeau du père à son fils après la victoire à l'élection présidentielle en mai 2007. »
Ces œuvres seront visibles à Paris à partir du 24 avril à l’espace Cardin
Il est aussi question d’art dans le Figaro, avec une tribune de Jean Louis Harouel, Professeur à l’université Paris II : « Jusqu’où peut aller l’« art contemporain » ?
Le débat ne concerne pas les œuvres de Pal Sarkozy, mais celles de Christian Boltanski, exposées en ce moment au grand palais à Paris. Un amoncellement de vêtements usagés qui a choqué une partie du public, si bien que le Parisien en avait fait sa une il y a quelques jours, avec ce titre : « L’art contemporain peut-il tout se permettre ? »
La tribune du Figaro commente : L’artiste contemporain « bénéficie d’une sacralisation délirante, car il est considéré – et c’est le premier de ces dogmes – comme un être prodigieux en prise directe avec le divin ou avec les grandes forces cosmiques, que son génie rend capable d’accéder à des réalités transcendantes et de révéler des vérités décisives sur l’homme et sur le monde, voire d’exercer un pouvoir magique. »
« Fort de cette stature surhumaine, le soi-disant artiste refuse tout contrôle humain sur ce qu’il fait, se construisant ainsi un pouvoir despotique. »
Retrouvez les autres articles cités dans cette revue de presse en cliquant sur les liens suivants :
La jeunesse gardée à vue, Libération
Le scandale des PV impayés, France Soir
La voix de Philippe Séguin résonne encore… L’Est Républicain
L’Iran à la Une, La Croix
Pourquoi la politique des sanctions marche aussi mal, Le Monde
Manuel du parfait manifestant iranien, Lemonde.fr
Les liens soulignés renvoient, lorsque cela est possible, vers les articles cités, mais certains journaux offrent à leurs lecteurs un contenu web différent du contenu papier.

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