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RéessayerLa guerre à Gaza, c'est LE sujet à ne pas aborder en Allemagne ? Devant les questions de l'équipe d'ENTR en reportage à Berlin, les visages des passants se fermaient bien souvent et les regards devenaient fuyants. Avec ce genre de réponses : "désolé, je n'ai pas le temps", "je connais pas assez bien le sujet", "je n'ai pas envie d'en parler".
Même parmi les Allemands engagés pour Gaza, difficile trouver quelqu'un qui accepte d'être filmé et de répondre aux questions dans une manifestation pro-Palestine. ENTR a pu finalement suivre Saskia, une étudiante en sciences politiques, lors d'une grande journée de mobilisation "All eyes on Gaza" à Berlin fin septembre, et la rappeuse Antifuchs, qui s'est produite le même jour dans un grand concert donné dans la capitale allemande.
La culpabilité allemande après la Shoah
Elles nous ont expliqué pourquoi c'est si dur en Allemagne de s'exprimer sur Gaza, et surtout de critiquer Israël. Elles évoquent aussi les causes historiques, en particulier la culpabilité allemande après la Shoah, et l'évolution de la situation ces deux dernières années.
L'opinion publique allemande a, depuis le 7-Octobre, ouvert la voie à plus de critiques. Et après l'accord de cessez-le-feu du 9 octobre dernier, le chancelier allemand Friedrich Merz a promis 29 millions d'euros d'aide humanitaire pour l'enclave palestinienne.
Mais les ONG qui ont organisé la grande mobilisation à Berlin mettent en garde : la société civile ne doit pas pour autant se désengager. Amnesty International Allemagne a réagi le 9 octobre : "Les souffrances de ceux qui ont été touchés, notamment les Palestiniens de Gaza, ne vont pas disparaître en un jour".
