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Réessayer"Il m'a vraiment laissé tomber". Donald Trump a exprimé jeudi 18 septembre sa déception à l'égard de Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a lui appelé à "accentuer la pression" sur le président russe.
Le président américain a quitté le Royaume-Uni en fin d'après-midi, après sa deuxième visite d'État dans le pays, marquée par un accueil fastueux du roi Charles III et des entretiens avec Keir Starmer. Elle s'achève sans annonce majeure au niveau politique ou diplomatique.
Le président a loué "le lien indéfectible" entre les États-Unis et le Royaume-Uni. "Nous serons toujours amis", a-t-il dit, lors de la conférence de presse à la résidence de campagne du Premier ministre Keir Starmer à Chequers, à 70 kilomètres au nord-ouest de Londres.
Sur l'Ukraine, le dirigeant républicain a semblé admettre être dans l'impasse. Le conflit "que je pensais être le plus facile à résoudre était" la guerre en Ukraine, "en raison de mes relations avec le président Poutine, mais il m'a laissé tomber. Il m'a vraiment laissé tomber", a-t-il déclaré.
Nous devons "accentuer la pression" sur Vladimir Poutine, a redit Keir Starmer, qui se positionne depuis des mois comme un intermédiaire entre Donald Trump et les Européens sur ce sujet.
"Ce n'est que lorsque le président (Trump) a exercé une pression sur Poutine que celui-ci a réellement montré une certaine volonté d'agir", a affirmé le chef du gouvernement britannique.
Divergences sur un État palestinien
Les deux dirigeants ont clairement affiché leurs divergences à propos de la question d'une reconnaissance d'un État palestinien, envisagée par Keir Starmer.
Cela pourrait intervenir dès ce week-end, selon le Times, avant des discussions lundi à l'Assemblée générale de l'ONU.
"Je suis en désaccord avec le Premier ministre sur ce point, il s'agit là de l'un de nos rares désaccords", a déclaré Donald Trump. "La situation à Gaza est intolérable", a répété de son côté Keir Starmer.

À propos de l'immigration, sujet crucial pour les deux pays, Donald Trump a jugé que la situation du Royaume-Uni était "très similaire" à celle des États-Unis. L'immigration clandestine "détruit les pays de l'intérieur", a-t-il dit, appelant son interlocuteur à lutter contre : "Peu importe si vous appelez l'armée, peu importe les moyens que vous utilisez !"
Plus de 31 000 migrants sont arrivés en bateau sur les côtes anglaises depuis le début de l'année, un record pour cette période de l'année.
Keir Starmer a dit vouloir "intensifier" les expulsions de migrants dans le cadre de l'accord signé cet été avec la France, après le renvoi jeudi matin d'un premier ressortissant indien.
Un "négociateur coriace"
Avant la conférence de presse, Donald Trump et Keir Starmer ont signé un accord de coopération technologique, déjà concrétisé par l'annonce de dizaines de milliards d'investissements des deux côtés de l'Atlantique.
"C'est un négociateur coriace", a dit en souriant le président Trump à propos de Keir Starmer.

Cet accord permettra à "l'Amérique et nos alliés britanniques de dominer l'avenir de l'intelligence artificielle", a-t-il promis.
Ce partenariat porte sur des domaines comme l'IA, l'informatique quantique et du nucléaire.
Keir Starmer s'est félicité du "plus grand programme d'investissement de ce type de toute l'histoire britannique".
Avec AFP
