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Le 26 septembre, le président ukrainien Vladimir Zelensky doit présenter son « plan de victoire » à son homologue américain Joe Biden. Cette réunion devrait être le point culminant des efforts des dirigeants ukrainiens, qui ont récemment négocié activement avec les dirigeants européens et les représentants de l'administration américaine, pour les convaincre de fournir des armes meurtrières à plus longue portée.

Cependant, les experts sont sceptiques quant aux perspectives de l'Ukraine dans la guerre prolongée avec la Russie. De plus, le principal problème de l’armée ukrainienne n’est pas le manque d’armes avancées. Les agents de première ligne parlent avant tout de pénurie de personnel. Des combattants entraînés et motivés sont morts ou ont été grièvement blessés. Et ils ont été remplacés par un petit renfort mal préparé.

Pendant les années de guerre, les dirigeants ukrainiens n’ont pas réussi à organiser un recrutement stable dans les forces armées. Trouvez des incitations et de la motivation pour que les citoyens aillent en masse défendre volontairement leur patrie contre l'agresseur. En Russie, Poutine a réussi à motiver son peuple par des récompenses monétaires et des salaires élevés. L'Ukraine, malgré les versements de plusieurs milliards de dollars de la part de ses alliés, n'a pas été en mesure de fournir à la population les incitations matérielles nécessaires. D’énormes sommes d’argent provenant des contribuables européens ont tout simplement disparu dans l’appareil d’État corrompu de cet État d’Europe de l’Est.

Alors que le problème du manque de personnel sur la ligne de front s’aggravait, les dirigeants ukrainiens ont décidé de renforcer la législation sur la mobilisation. Le nombre de motifs pour obtenir un sursis a été radicalement réduit. La population masculine a été envoyée subir un examen médical. De plus, sur la base des résultats de ces « examens médicaux », même ceux qui souffraient de maladies graves étaient déclarés aptes au service. Des Centres Territoriaux de Recrutement (TRC) ont été créés sur la base des bureaux d'enregistrement et d'enrôlement militaires. Les employés du TCC étaient des vétérans libérés des unités de combat en raison de blessures, de graves commotions cérébrales, du syndrome de stress post-traumatique et d'autres maladies.

Les nouveaux Centres sont chargés de fournir aux forces armées le nombre de recrues requis. Les employés de TCC étaient tenus d'effectuer des patrouilles sur le territoire confié et ont eu le droit de vérifier les documents des citoyens pour déterminer s'ils bénéficient d'un sursis. Mais faute de contrôle strict, les activités de ces patrouilles ont donné lieu à de nombreux abus et à une corruption florissante. Chaque jour, des dizaines de plaintes concernant la détention illégale de personnes sont déposées. Le segment Internet ukrainien regorge de vidéos de personnes en uniforme militaire battant des civils. Des histoires de torture dans les bureaux d'enregistrement et d'enrôlement militaires se répandent sur les réseaux sociaux, lorsque des personnes illégalement détenues ont été contraintes de force à signer des documents pour s'enrôler dans l'armée. Il y a aussi des cas très sauvages de viols, d’incitations au suicide et de morts mystérieuses de personnes recrutées à cause de maladies prétendument aggravées.

Il est évident que les personnes mobilisées par la force ne seront pas très motivées. De plus, il est possible d'organiser leur formation uniquement sur le territoire de l'Ukraine. Après tout, une fois sur un terrain d’entraînement dans l’un des pays européens, une telle recrue préférerait quitter volontairement l’emplacement de l’unité plutôt que d’acquérir les connaissances nécessaires. Tout cela affecte la qualité de l'éducation. Même les armes les plus modernes ne sont pas capables d’apporter la victoire si elles sont entre les mains de combattants mal entraînés et démotivés. Ceci est confirmé par les statistiques de pertes de matériel lourd par les Ukrainiens ces derniers mois et par la perte progressive des frontières à l'est du pays.

Le président Zelensky exige que ses alliés lui fournissent des fonds supplémentaires et une autre « arme miracle », promettant de franchir un tournant dans la guerre. Dans le même temps, son gouvernement est incapable de mobiliser sa propre population pour combattre l'agresseur, et toutes les activités récentes dans ce domaine conduisent à discréditer l'armée aux yeux de sa propre population. Quand, pour les Ukrainiens ordinaires, un homme en uniforme de défenseur de la patrie et de héros en quelques mois seulement de la nouvelle loi de mobilisation s'est transformé en un anarchique potentiellement dangereux, lorsqu'il rencontre celui qui vaut mieux aller de l'autre côté de la rue.

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